Des supporters montent au créneau

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Après quatre défaites de suite, beaucoup de choses sont à revoir au sein de l’USO Amizour, d’où l’inquiétude des supporters. En effet, les camarades d’Arfaoui n’ont pas réussi à reprendre leur souffle après la défaite concédée, mardi, à domicile face à l’IBL (1 – 2). Derniers de la classe, les hommes du président, Omar Oumbiche, devront se ressaisir et apporter les correctifs nécessaires, pour mettre fin à cette fébrilité, que ce soit en attaque ou en défense. Le coach, Salah Bakour, est tenu par l’obligation de revoir sa copie. En effet, des mesures doivent être prises par la direction en place, afin de sauver ce qu’il reste. Entre le club et les supporters, ce n’est plus le grand amour. L’entame de cette saison n’a pas été du goût de certains qui sont montés au créneau à l’issue du match, face à l’IBL. Les supporters d’Amizour voulaient pénétrer dans les vestiaires, pour en découdre avec ceux qu’ils jugent responsables de la situation que vit l’USOA. Il a fallu l’intervention des éléments du service d’ordre, pour calmer les esprits. Les fans sont montés au créneau, parait-il, pour mettre en garde les responsables du club, le staff technique et, bien évidemment, les joueurs contre la descente aux enfers du club en inter-régions. Ils estiment qu’à ce rythme, leur club fétiche subira, à coup sûr, une relégation.

Ils demandent le départ des dirigeants

La situation de l’USOA commence à se corser. En effet, pour les fans des Rouge et Noir, le mécontentement a pris des proportions alarmantes, à cause de la gestion de l’équipe dirigeante. L’une des principales exigences des supporters a été le départ des dirigeants qui, selon-eux, sont la source principale de tous les problèmes. «On veut une AGE, cette équipe était en haut de la cime», dit un supporter de vive voix. Un autre répliqua: «Partez, il y des gens qui veulent prendre le club». Un autre supporter enchaina: «D’habitude, l’USOA fait peur à ses adversaires, maintenant, celui qui veut des points en plus n’a qu’à venir à Amizour».

Samy H.

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