À l’issue de la première manche du championnat, les fidèles du MOB ont commencé à s’interroger sur la stratégie que prônera la direction afin de réussir un recrutement judicieux à même de donner le plus attendu lors de la phase retour. Cela dit, les dirigeants du MOB essayent de traiter ce sujet dans la discrétion la plus totale, de peur de revivre le scénario des mercatos des saisons écoulées, lors desquels les noms des joueurs visés ont été ébruités dans la presse et sur la scène footballistique. En effet, pour cette année, d’après une source proche du club, le président du conseil de gestion, Mustapha Rezki, veut qu’aucun nom des joueurs convoités ne soit divulgué avant la signature du contrat. Concernant le recrutement en lui-même, plusieurs noms circulent dans la maison MOB. Le coach Biskri insiste beaucoup sur deux milieux de terrain, dont un offensif, et un attaquant, alors que la liste des libérés sera connue, en principe, avant le stage de Blida, sachant que deux éléments ont déjà été libérés. Il s’agit de Meddour et Bouchema. Ainsi, les négociations avec les joueurs que la direction souhaite enrôler ont déjà débuté de manière officieuse et vont se poursuivre cette semaine encore de manière officielle. Ainsi, il faut naturellement s’attendre à ce que les joueurs qui se sont imposés dans leur équipe durant la première manche soient difficilement libérables, à condition de mettre le paquet. Sur un autre volet, les Crabes seront au rendez-vous demain à Blida pour entamer leur stage bloqué qui s’étalera jusqu’à la veille du match de coupe d’Algérie contre l’ESM Koléa, programmée pour les 29 et 30 décembre en cours. Une occasion pour le groupe de charger les batteries afin d’aborder la seconde phase sous de bons auspices. Ce stage sera aussi une occasion pour corriger les lacunes et améliorer la cohésion en jouant au moins deux matchs amicaux avec des clubs de la région, sachant que la reprise du championnat est programmée pour le 5 janvier prochain, avec un difficile déplacement à Oran pour y affronter l’ASMO locale. Z. H.
