Le milieu de terrain Salim Boukhenchouche s’est accroché avec son équipier Nassim Yettou aux vestiaires après la fin du match du dernier match de la phase aller contre le MCO. Joint en début d’après-midi d’hier, Boukhenchouche s’est défendu en apportant des précisons sur cette affaire : «Tout ce qu’il y a dans cette affaire, c’est que je n’ai pas apprécié le fait que des gens félicitent les joueurs après le faux pas enregistré face au MCO. Et ce n’est pas la première fois que cela arrive. Croyez-moi que cette contre-performance m’a fait vraiment très mal. Trouvez-vous normal qu’on félicite les joueurs en leur disant que vous avez réussi une belle prestation, alors que le club a perdu deux précieux points ? Dans un match de football, c’est le résultat final qui est à retenir et non pas autre chose. Il y va de l’intérêt du club. C’est ce que j’ai dit aux présents, car j’étais vraiment très en colère. Cependant, Yettou a tenté de me calmer et sur le coup, je lui ai demandé de ne pas me parler et qu’il n’allait pas m’empêcher de dire ce que j’avais sur le cœur. Seulement, des gens ont amplifié l’affaire», a déclaré Boukhenchouche avant d’ajouter : «On défend les couleurs d’un grand club. En perdant des points à chaque fois, celui-ci risque de payer cher cela lors de la seconde manche du championnat. Cette phase retour sera très difficile et je ne veux pas que la JSK se retrouve dans une situation délicate. J’ai exprimé ma colère dans l’intérêt du club, car on doit penser à l’avenir. Terminer la phase aller avec 19 points aurait été mieux qu’avec 17, sachant que les prochains matchs seront très difficiles. C’est anormal qu’on félicite les joueurs à chaque fois, alors que le club perd des points sur son terrain. La JSK doit gagner ses matchs à rencontres pour jouer sans pression. Personnellement, ça me fait très mal de perdre des points. Il faut être conscient des conséquences qui en découleront (…) La JSK a son histoire et son palmarès à respecter».
M. L.