«On ne doit pas dramatiser»

Partager

Les joueurs de la JSM Béjaïa, et en dépit des gros efforts fournis sur le terrain face au RCK, continuent de manger leur pain noir. En effet, avant-hier, la JSMB a aligné son quatrième match sans le moindre succès, soit un passage à vide qui semble déjà beaucoup inquiéter les inconditionnels du club qui ont tenu à afficher, de manière violente, leur mécontentement à la fin de la partie au moment où leur équipe avait surtout besoin de soutien. À ce propos, la JSMB qui a déjà écopé d’une sanction de mise en garde de la part de la CD de la LFP, risque cette fois-ci celle du huis clos. Pour revenir à la rencontre, force est de reconnaître que la problématique de la ligne offensive se pose toujours avec acuité malgré les changements opérés par le coach en chef, Mustapha Biskri. Ce dernier avait incorporé, notamment, le transfuge de l’OM, El Bahi, en plus du retour de l’international olympique, Fouad Ghanem, pour insuffler du sang neuf à la ligne d’attaque qui demeure le maillon faible de la chaine avec seulement deux buts inscrits en cinq matchs. Cela dit, il est vrai aussi que les banlieusards algérois n’ont guère facilité la mission aux Béjaouis en adoptant un schéma tactique ultra défensif, dont le but était de rentrer avec au moins le point du nul. Ce que les hommes d’Ahmed Slimani ont réussi à réaliser, au grand bonheur de leurs dizaines de supporters présents au stade de l’UMA. Commentant le résultat et le rendement de son équipe après la rencontre, l’adjoint de Biskri, Hariti, dira en substance : «On est évidemment déçus par ce résultat alors qu’on a bien préparé ce match dans le but de renouer avec le succès. Hélas, notre grand souci demeure incontestablement celui de l’inefficacité de notre attaque même si je dois dire que notre adversaire a joué lui aussi derrière. Autrement dit, le RCK avait refusé dans la majeure partie du temps de sortir de sa zone, ce qui nous a beaucoup handicapés par moments. Quoi qu’il en soit, on ne doit aucunement dramatiser les choses après ce nul. Au contraire, il va falloir compter sur soi et continuer à travailler pour améliorer les choses.»

B. Ouari

Partager