«Nous viserons l’accession»

Partager

Dans cet entretien, le gardien de but de l’USTA, Hamid Racelma, parle de l’objectif principal de son club et évoque les raisons qui l’ont poussé à rempiler à l’USTA.

La Dépêche de Kabylie : Peut-on connaître les raisons qui vous ont poussé à rester au sein de l’USTA ?

Hamid Racelma: Honnêtement, mon choix de rester à l’USTA est motivé par plusieurs facteurs.Tout d’abord, c’est ce sérieux qui règne dans cette équipe, où chacun assume convenablement ses responsabilités et ses prérogatives. Le président du club, M. Arezki Houheche, a su, également, nous convaincre pour continuer dans cette dynamique de groupe et d’entente qui commence à jaillir au sein de l’équipe. D’ailleurs, nous lui avons tous renouvelé notre confiance et notre engagement. La stabilité de l’équipe et le professionnalisme de notre coach étaient aussi des adjuvants dans notre décision d’enfiler à nouveau le maillot de l’USTA, et ce, malgré les nombreuses sollicitations d’autres clubs.

Quel est votre objectif principal pour cette saison?

Notre objectif principal reste évidemment l’accession en division Honneur. On aurait pu accéder l’année passée au palier supérieur si ce n’était quelques petits soucis de dernières minutes et un mauvais démarrage au début du championnat. Mais, nous avons terminé la saison à la deuxième place, quand même, meilleur deuxième du classement des trois groupes du pré-honneur. Pour cette année, nous apporterons des solutions à ces lacunes et nous comptons y remédier rapidement. Nous formons une famille avec notre staff, d’autant plus nous sommes tous de la même région. Nous allons relever ce défi grâce au concours de tous les membres de l’équipe, à leur tête notre joueur emblématique et doyen du club Zahir Zeraoui. C’est une question de principe. Notre président a toujours tenu ses promesses, c’est à notre tour d’honorer les nôtres.

Comment évaluez-vous le niveau du championnat ?

Je dirais que les équipes étaient d’un niveau acceptable l’année passée. On espère une certaine amélioration cette saison. Cet état des lieux est corollaire du manque de moyens et de la dégradation des terrains, voire l’inexistence même de ces derniers dans quelques localités. L’exemple du stade de Tala Athmane est frappant. On attend toujours sa livraison afin de pouvoir s’entrainer et disputer nos matchs à domicile. Pendant ce temps, l’équipe se déplace à Tizi-Ouzou ou à «Tiplakine» pour s’entrainer.

Que pensez-vous du phénomène de la violence dans les stades ?

Nous sommes tous responsables de ces violences, à commencer par le responsable jusqu’à l’entraineur en passant par le joueur. Le terrain et les gradins sont transformés en rings. Tout le monde veut gagner à tout prix. Mais, à mon avis, la plus grande responsabilité incombe aux joueurs. C’est cette violence du terrain qui est transposée aux gradins par les supporters. Heureusement que ce phénomène commence à perdre de son ampleur ces derniers temps. Le sport reste, et de loin, le meilleur remède pour le stress, et par ricochet, il doit adoucir et détendre au lieu d’irriter, ce qui n’est imputable qu’à l’enjeu, autrement, il ne serait pas fortement conseillé aux élèves et aux enfants. Ne dit-on pas qu’ «n esprit sain est dans un corps sain ?». La pratique du sport doit-être une éducation pour les jeunes et non une compétition de tous les risques.

Un mot pour conclure…

J’espère que cette saison sera celle de l’accession pour l’USTA ainsi que celle du retour en force de mon club d’amour, la JSK qui a tout, cette année, pour prétendre à un titre. Je tiens surtout à lancer un appel pour les supporters, les dirigeants et les joueurs des autres clubs, à faire preuve de sportivité sur le terrain et dans les gradins à travers l’ensemble des stades du pays.

Entretien réalisé par F. E.

Partager