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KAMILIA HAMADACHE, athlète et arbitre d’arts martiaux

«Encourager la pratique du Tai Jitsu»

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Dans cet entretien, Kamilia Hamadache, athlète de l’Étoile Montante d’Ighil Oumced, revient sur ses débuts dans le Nihon Tai Jitsu, un art martial qu’elle pratique depuis l’âge de 9 ans.

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La Dépêche de Kabylie : Quand et comment avez-vous commencé à exercer le Tai Jitsu ?

Kamelia Hamadache : C’est un sport que j’ai aimé dès mon jeune âge. C’est précisément à 9 ans que j’ai commencé à le pratiquer. Aujourd’hui, à 19 ans, ça reste mon sport favori. Ce sont mes parents qui m’ont encouragée à faire du sport. Je n’ai pas tardé à trouver la discipline qui me convennait de par son côté disciplinaire et éducatif.

Pouvez-vous nous retracer brièvement votre parcours sportif ?

J’ai remporté deux championnats de wilaya : le premier en juin 2011 et le deuxième en mai 2012. Par la suite, je suis passée à un autre art martial qui s’appelle Tazuri n tamazla (l’art du combat amazigh). J’ai réussi le grade de ceinture noire le 22 février 2013. J’ai également remporté plusieurs titres régionaux, avant de passer au Jiu-jitsu. Je suis actuellement ceinture noire fédérale. J’ai également raflé la première place dans le duo système au championnat d’Algérie en 2014 et une médaille de bronze au championnat d’Afrique, la même année.

Vous êtes aussi arbitre, n’est-ce pas ?

En 2015, j’ai eu la première place au championnat d’Algérie au Niwaza système et la deuxième place dans le «Fighting system» au championnat d’Algérie. Pour revenir à votre question, effectivement, j’ai participé à deux stages d’arbitrage dans la même discipline en 2016 à Annaba et à Tiaret, du 13 au 14 juillet 2018. Aujourd’hui, j’ai un diplôme d’arbitre national en Jiu-jitsu. Je suis athlète et arbitre en même temps.

On vous laisse le soin de conclure…

Je remercie, d’abord, votre journal de m’avoir donné cette occasion de m’exprimer, puis mes camarades, lesquels m’ont beaucoup aidée à aller de l’avant dans ce sport, sans oublier tous les dirigeants de mon club Étoile Montante d’Ighil Oumced, qui ont veillé à ma réussite. Sans eux et Cheikh Seghir Amarouche, mon coach, je ne serai jamais arrivée là où je suis aujourd’hui. J’exhorte tous les acteurs du monde sportif à encourager la pratique du Tai Jitsu et la faire connaître au niveau national, à travers la création de clubs.

Entretien réalisé par Medhouche Rahib

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