SS Sidi-Aïch, un club SDF

Partager

à Sidi-Aïch, le football est le sport roi, la seule discipline qui attire autant de monde, y compris les seniors du village. Elle y est populaire parce que c’est aussi la seule distraction qui sort la localité de la léthargie.

Mais comme par malchance, cette saison, l’équipe de la ville des ponts, le Soummam sport de Sidi Aïch (SSSA), qui fait partie du groupe de la division d’honneur de la ligue de football de Béjaïa, sera privée de son stade pour cause de travaux de réfections (construction d’une tribune, clôture et pose du gazon synthétique), sans pour autant savoir où les rouge et blanc seront domiciliés pour cet exercice. En effet, le stade de Timelahine de Timezrit, leur lieu de la précédente rencontre, semble connaître une surcharge, au vu du grand nombre d’équipes qui le fouleront. Toutefois à Timezrit et à Sidi-Aïch, on laisse entendre que le doyen des clubs de la Kabylie recevra ses adversaires au stade de Timelahine, commune de Timezrit, une localité distante d’environ neuf kilomètres, ce qui est loin d’être confirmé et qui reste pour l’instant au stade de la rumeur. En tous cas, une chose est certaine, le SS Sidi-Aïch est dans l’obligation d’évoluer hors de ses bases cette saison, mais où ? C’est la question qui se pose actuellement ; sachant le peu de moyens mis à sa disposition, l’équipe démarre donc la saison avec un sérieux handicap. Par ailleurs, l’équipe ne peut se permettre des folies pour incorporer d’éventuels joueurs aux fins de la hisser à un palier supérieur. Elle se contente donc de miser sur la formation et les joueurs locaux, fruit d’un travail bien fait d’un entraineur qui se démène tant bien que mal pour donner de la joie aux supporters qui l’encouragent. Cette équipe qui compte dans son réservoir des joueurs qui n’ont rien à envier aux plus huppés, joue toujours les premiers rôles. Son bureau administratif est chevronné et très connaisseur. Son staff technique regroupe des anciens de la balle ronde et les supporters sont de véritables sportifs acharnés. La région de Sidi-Aïch regorge de jeunes aux talents appréciés dont certains font les beaux jours d’autres formations. Cette équipe mérite un sort meilleur mais stagne malheureusement, toujours faute de moyens. Si elle survie encore, c’est grâce à des hommes comme Nacim Ferguene et Mohand Hadjout soutenus par les vrais supporters. Le SSSA attend avec une grande impatiente la fin des travaux du stade en construction pour faire revivre le village et par la même occasion, apporter la joie dans les cœurs de tous les diables rouges. En somme après deux journées du championnat, les poulains d’Atmani Hanafi n’ont récolté aucun point avec deux défaites consécutives face respectivement au CSP Civile (1-2) et l’O Akbou(0-3).

Samy.H

Partager