Le club dans la tourmente

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Le club phare de la Soummam traverse indéniablement une crise financière qui risque de lui porter préjudice à l’avenir si les choses demeurent en l’état. Alors que les subventions des autorités locales se font toujours désirer pour pouvoir faire face aux dépenses inhérentes au bon fonctionnement du club, la direction, elle, n’a eu de cesse de tirer la sonnette d’alarme sur cette asphyxie qui risque d’avoir encore des retombées négatives sur le parcours de l’équipe ayant déjà terminé la phase aller du championnat à la peu reluisante onzième place du classement général avec 18 points. À ce titre, il faut dire aussi que le club ne pouvait prétendre à mieux durant cette première manche tant il est vrai que l’argent étant le carburant des joueurs pour bien les motiver afin de donner le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain. Autrement dit, le rendement de tout le groupe n’était pas du tout conforme aux ambitions du club. D’o&ugrave,; d’ailleurs, la décision récente de la direction de la JSMB de procéder à une réduction de la masse salariale dès le mois en cours. Dans le même ordre d’idées, même la politique de rajeunissement prônée cette saison par la direction de Houassi va dans ce sens. Et la venue de l’entraîneur Moez Bouakaz, connu pour être un adepte de la formation, cadre parfaitement avec la vision des dirigeants des Vert et Rouge qui voudraient investir sur les jeunes du cru. De son côté, le président Houassi qui a eu déjà à alerter sur cette situation de crise que vit son club sur le plan financier, espère une intervention rapide des pouvoirs publics pour l’aider à respirer. À ce sujet, le boss béjaoui dira : «Nous réitérons encore notre appel en direction des pouvoirs publics pour nous aider à résoudre cette crise. En outre, nous réclamons encore notre droit d’être sponsorisés par une entreprise nationale, comme c’est le cas de beaucoup de clubs de notre championnat.» Au sujet du bilan technique de l’équipe durant la phase aller, notre interlocuteur abondera dans le même sens en justifiant les résultats de son équipe par les conditions jugées difficiles ayant présidé à la relance du club à l’intersaison. «J’estime que notre bilan est tout à fait acceptable car, en plus d’autres paramètres liés notamment aux difficultés financières et au mauvais arbitrage, je crois qu’il faut se rappeler aussi le contexte difficile dans lequel nous avons relancé la machine avant l’entame de la saison en cours.»

B. Ouari

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