«Le classificateur international nous a lésés»

Partager

L’Association sportive des handicapés de la commune d’Amizour (ASHCA), qui a réussi un sans faute lors du récent tournoi national de volley-ball assis (Médéa), fait part de sa colère.En cause, le classificateur international aurait rejeté quatre licences de joueurs «pour des raisons que la direction du club ignore». C’est du moins ce qu’affirme le président-joueur de l’association, Bouhenni Achour : «On a ramené quatre nouveaux joueurs, mais le classificateur nous les a refusés pour on ne sait quelles raisons. La commission se réunira ce mercredi (Ndlr, aujourd’hui) et on espère que les quatre joueurs concernés seront qualifiés. On nous dit que le classificateur voulait appliquer la réglementation internationale, alors qu’au début de la préparation, on nous avait bien signifié qu’elle n’allait pas être appliquée cette année pour notre palier, la Nationale. On a dû jouer six matchs, trois au tournoi de Médéa et trois autres au tournoi de Sétif, sans ces quatre éléments, à savoir Bensadek Moussa, ramené de Boussaâda, Rezak Amrouche, 14 ans, Yassine Bennabas et Aïtèche Hamid. Pourtant, le bordereau d’envoi est la preuve que les responsables de la Fédération ont accepté leurs dossiers. Il faut savoir qu’on a payé les licences, les équipements, l’assurance… Nous avons dépensé entre 22 et 25 millions de centimes depuis le début de la préparation rien que pour les quatre joueurs», regrette-t-il. D’après nos informations, pas moins de 12 clubs de ce palier (Nationale) veulent passer à l’action, s’estimant lésés. Ils menaçant même de boycotter le prochain tournoi, le 3e de la saison, qui aura lieu vers la fin du mois courant, à El-Ménéa. «Ce qui nous excède le plus, c’est le fait que nous avons pris en charge ces joueurs, croyant qu’ils seront qualifiés. Je n’oublierai pas de dire que c’était à la veille du 1er tournoi national de Médéa que le classificateur international a invalidé les licences, alors qu’une telle mesure devait intervenir deux mois plus tôt, ne serait-ce que pour nous éviter des dépenses inutiles. Nous sommes les seuls perdants dans cette histoire. Et c’est ce que j’ai expliqué à des membres de la Fédération lors de leur déplacement à notre bureau, à Amizour. Si on nous prive de ces quatre licences, il nous restera seulement sept éléments dans l’effectif, ce qui nous posera un énorme problème. Au lieu de nous encourager, on nous mets des bâtons dans les roues !», s’insurge le président de l’ASHCA.

Rahib M.

Partager