Les cantines scolaires enfin opérationnelles

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Les élèves du primaire prennent le repas de midi à la cantine, même ceux dont les parents sont plus ou moins aisés imitent leurs camarades en s’attablant avec eux. Les cantines scolaires n’ont pas ouvert leurs portes à la fois, certaines ont démarré un peu plus tard, il fallait d’abord que les écoliers aménagent un lieu de restauration. Plus tard, presque toutes les écoles ont été dotées d’un réfectoire et proposent aux inscrits de rester en place à midi et prendre leurs repas. L’école primaire Ali Ou Taleb de Béni Mellil compte par celles-ci et sert ses élèves résidants dans les hameaux environnants. Les élèves que nous avons eu l’occasion d’observer, au cours d’une halte dans les environs, sont pris en charge même le mardi, journée où ils sont pourtant libres à partir de midi. Avant que la décision politique portant relance des cantines scolaires ne soit prise, on a pu voir, au cours d’une visite à Kallous, des élèves sortir de l’école à midi et s’installer dans un coin pour casser la croûte. Cet établissement dispose maintenant d’une salle aménagée en réfectoire où l’on distribue aux enfants des repas chauds. Même constat à Béni Mellil où les enfants venant des petits hameaux de Souadek, Idemdoumène, Boumia et autres, ne quittent l’établissement pour rejoindre la maison, qu’après avoir pris un repas. Aomar, le chef-lieu de la commune, a aussi bénéficié de cette aide sociale dès l’enclenchement de l’opération. Ainsi, des élèves de Sadi Moussa, Bouiri Kaci et des frères Djouahra, déjeunent à l’école, même si leurs domiciles sont proches. C’est une aire sociale, car, cette action qui s’est généralisée maintenant à travers Aomar, allège quelque peu les frais d’alimentation et de transport aux parents.

A. Chérif

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