L’épidémie se propage rapidement

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Eternuements, toux, larmoiement des yeux, écoulement du nez… tel est le spectacle qu’offrent les sujets atteints de grippe au niveau des lieux publics.

Le virus, extrêmement contagieux, de la grippe saisonnière se propage de manière fulgurante à travers les localités de Saharidj, M’Chedallah et Ahnif, lieux où cette épidémie s’est manifestée et sévit depuis une dizaine de jours déjà. Un fait constaté et confirmé ce mardi, par une source proche du service de la prévention de l’EPSP de M’Chedallah, la même source ajoute que les vaccins antigrippaux n’ont pas encore été distribués à ce secteur de la santé et qu’il est encore trop tôt pour parler du démarrage de la campagne de vaccination contre cette épidémie qui s’est manifestée de manière précoce cette année, selon notre interlocuteur. Un avis qu’on ne partage pas tout à fait en nous basant sur la logique que, précoce ou pas, l’épidémie est bel et bien là et commence à faire des victimes et qu’il y a lieu de la prendre en charge sans tenir compte du calendrier habituel que n’importe quelle perturbation atmosphérique ou le moindre changement climatique peuvent bouleverser. Il revient au secteur en charge de la santé publique d’être fin prêt pour toute éventualité d’autant plus que chaque circonscription à travers le territoire national est suffisamment équipée, avec un service de «prévention» qui devrait, en toute logique, anticiper sur l’apparition de ce genre d’épidémies périodiques et éviter de se laisser surprendre. De plus, la prévention a été inclut dans l’organigramme du secteur de la santé de proximité en contact directe avec la population. Lors de notre passage, ce mardi au niveau de ce service, nous avions pu remarquer qu’au moins deux employés sont…grippés. Habituellement, la période de transition climatique, propice à l’apparition de ce virus, n’intervient que vers la mi-octobre, néanmoins on aura remarqué que durant ces 5 dernières années, il s’est produit un remarquable décalage de saisons, qui ne se mesure pas en jours ou en semaines mais en bimestres entiers, un temps suffisant pour permettre à tous les secteurs directement concernés, notamment l’agriculture et la santé de prendre les dispositions nécessaires et être à jour avec ces aléas climatiques. Pour revenir au sujet qui nous intéresse, disons que cette subite et fulgurante épidémie de grippe, même si dans la plupart des cas cela reste sans gravité ni séquelles sérieuses, comporte aussi des risques, surtout chez les athématiques, les malades chroniques, les nourrissons et les personnes âgées.

Oulaid Soualah

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