Colère à Adekar

Partager

Les habitants des lotissements 2 et 3 d’Adekar sont revenus hier, à la charge pour manifester leur colère suite à la non-satisfaction de leurs revendications. Ils ont mis sous scellés durant des heures les sièges de l’APC et de la daïra, paralysant ainsi les différents services administratifs et techniques de ces deux institutions publiques. Les commerçants du chef-lieu de daïra avaient baissé rideau dans la matinée en signe de solidarité avec des dizaines de citoyens excédés de se sentir constamment lésés.

Les citoyens protestataires d’Adekar entendaient aussi dénoncer l’inaction des pouvoirs publics, peu réceptifs jusque-là à leurs doléances pourtant maintes fois mises en avant. Des revendications liées notamment à l’amélioration de leur cadre de vie et l’implantation de quelques bâtiments publics, dont un bloc administratif, un centre culturel, un lycée et une agence postale. Ils réclament également un effort soutenu de la part des autorités publiques pour faire sortir leur région du marasme.

“Dans les villages, la misère morale et la détresse sociale sont poignantes. L’aspiration légitime des populations au bien-être est détournée (…). Cette politique est soutenue par un clientélisme (…) qui détériore les rapports communautaires», écrit-on, dans une déclaration publiée le 13 septembre dernier.

Les habitants d’Adekar réclament, entre autres, une certaine “équité” dans la répartition des budgets, prise en charge du problème du foncier, la dotation en équipements de l’EPSP et une transparence dans l’attribution des logements sociaux.

L’administration de wilaya aurait invité hier, les citoyens protestataires d’Adekar au dialogue, apprend-on, de l’un des représentant de la population joint au téléphone. Une délégation représentant les habitants du chef-lieu de daïra d’Adekar, ajoute notre interlocuteur, serait reçue sous peu par le chef de l’Exécutif de wilaya pour discuter des points soulevés dans leur plateforme de revendications. Les villageois d’Adekar, rappelons-le, avaient initié un mouvement similaire la semaine dernière, mais sans pour autant parvenir à se faire entendre.

D. S.

Partager