Après la solidarité scolaire dont ont bénéficié les familles nécessiteuses et démunies, à savoir les trois mille dinars et la gratuité des manuels scolaires, leurs enfants ont reçu dès les premiers jours de la rentrée, des fournitures scolaires. « Nous avons eu une subvention. Cette dernière a été entièrement consommée. Au total, nous avons acquis auprès des fournisseurs quatre cents trousseaux », nous a confié le maire d’Aït Yahia Moussa. Et de poursuivre : « chaque élève nécessiteux a eu droit à un cartable rempli de cahiers, de stylos et d’outils de traçage. Tout dépend du palier où il est inscrit. Les fournitures diffèrent d’un palier à un autre. Un élève de première année primaire n’aura pas les mêmes affaires que celui de quatrième année par exemple ». Notre interlocuteur nous a informés, par ailleurs, que la wilaya lui a octroyé un autre quota de cent cinquante autres trousseaux, pour atteindre en tout, à 550 bénéficiaires. « Environ 40 % des élèves ont bénéficié de cette aide, ce qui équivaut à 550 sur les 1 200 élèves que compte toute la commune », a-t-il ajouté. Interrogé sur la rentrée scolaire, il nous a répondu qu’elle s’est déroulée dans de très bonnes conditions. « Concernant les écoles primaires, il n’ y a aucun manque. Les opérations de restauration des infrastructures tirent à leur fin tout en continuant d’autres réfections. La quasi-totalité des écoles ont leur cantine. Il ne reste pas vraiment grand-chose. L’école d’Ath Salem sera bien dotée de ce service et celle d’Ighil El Vir attend toujours le lancement des travaux », a enchaîné le maire. Dans cette municipalité rurale, le secteur de l’éducation a fait un grand élan quand on sait qu’il y a d’autres écoles fin prêtes pour être opérationnelles, telle celle d’Ath Ouacifs qui n’aurait pas l’effectif raisonnable pour la mettre en service. Notons enfin que le nombre d’élèves a nettement diminué dans les écoles comparativement aux années 80. Aujourd’hui, certaines classes contiennent seulement sept à huit élèves. Le lancement du collège de type base 5 en remplacement du CEM frères Oudni enclavé entre des habitations et le cantonnement militaire est tant attendu bien que le site ait été déjà choisi et que les contraintes aient été levées.
Amar Ouramdane
