L’école primaire Vouaklane affiche quelques dégradations dont certaines sont inquiétantes, à l’image du mur d’enceinte qui ne tient que par un fragile équilibre et qui risque de s’effondrer au moindre coup de vent, en particulier la partie sud à proximité du portail d’entrée. L’ouvrage étant réalisé en légère surélévation, par rapport au terrain limitrophe, a subi une érosion à sa base, visible le long de ses fondations complètement dénudées et qui ne tiennent encore debout que grâce à quelques piliers de consolidation qui continuent à subir les aléas climatiques et qui se fragilisent au fil du temps. Un état de fait confirmé par des fissures inquiétantes qui couvrent le long de ce mur de clôture et qui constituent une réelle menace pour les élèves qui se regroupent chaque matin devant ce portail en attendant l’heure d’entrée en classe, inconscients du danger qu’ils encourent notamment durant les violentes tempêtes d’hiver. Le même état de dégradation est visible sur le reste des murs des façades qui n’ont pas été ravalés depuis plusieurs années. L’usure renvoie une image de laideur et de saleté incompatibles avec un établissement scolaire. La cour n’est pas logée à une meilleure enseigne. Non revêtue, la fine couche de sable étant charriée par les eaux pluviales, elle se transforme en véritable bourbier à la moindre averse. Il est aisé d’imaginer l’état des classes foulées par des centaines de pieds après avoir franchi cette cour en terre battue. L’unique satisfaction à relever c’est les nouveaux vestiaires, récemment réalisés. Il est souhaitable que l’APC, à laquelle incombe l’entretien des écoles primaires, fasse un effort supplémentaire pour donner à ces établissements un visage digne d’un lieu de savoir.
Oulaid Soualah
