La décharge sauvage de Tizgui prend de l’ampleur

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La décharge sauvage située sur la jonction de deux communes à savoir la Tizi N’Tléta et Beni Douala, au lieudit Tizgui, prend de l’allure au fil des jours, jonchant tout le long du tronçon sur près de deux cent mètres. Tout passager sera surpris de ces déchets ménagers éparpillés sur la chaussé donnant un décor des plus repoussants. En effet, les habitants ont réclamé à maintes reprises leur délocalisation vers un autre lieu. «J’ai fait plusieurs manœuvres pour pouvoir passer à cause des ces canettes de bière et les sachets qui ont envahi la chaussée. A force de jeter les ordures sur la périphérie, ce chemin est devenu rétréci», dira un usager de passage à Beni Douala qui ajoute : «Le citoyen d’aujourd’hui ne fait plus preuve de civisme, jetant des ordures et toutes sortes de déchets solides n’importe où et même au milieu de la chaussée», regrettera-t-il. Du côté de la mairie, on fait savoir qu’à maintes reprises l’APC a nettoyé ce lieu, mais en vain. Le dernier nous informe aussi que la collecte se fait au village une fois par semaine. Au chef-lieu communal, une autre décharge ne cesse de grossir, elle est située à quelques mètres seulement du lycée. Les lycéens, comme les riverains ont à plusieurs reprises réclamé l’éradication de ce dépotoir à ciel ouvert qui constitue selon eux, un danger pour leur santé. «Toutes les ordures de la commune de Tizi N’Tléta et d’Aït Bouaddou sont jetées dans cette décharge», dira un riverain. Interrogé sur le projet de décharge contrôlée, le premier responsable de la localité dira : «Le projet de cette décharge a été inscrit depuis longtemps. Le montant de sa réalisation est de l’ordre de 15 milliards de centimes». Hélas, les travaux de réalisation ne sont pas entamés à ce jour, à cause de l’opposition de certains citoyens de ces deux sites.

M. Zerbout

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