Des riverains réclament la délocalisation de l'arrêt des fourgons

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C’est pour la deuxième fois que les riverains de trois rues à savoir Lalla Fatma N’Soumer, Jugurtha et Aïssat Idir viennent interpeller les autorités locales en vue de délocaliser l’arrêt des fourgons qu’ils qualifient de « très gênant ». Dans une correspondance (dont nous détenons une copie) placardée sur les murs de la ville, ils exigent de déplacer cet arrêt vers un autre lieu plus approprié. Les contestataires disent que les stationnements devant leurs habitations les privent non seulement de garer leurs véhicules, mais leur causent d’innombrables désagréments, car des musiques sont diffusées à hauts décibels. Les signataires de la correspondance signalent d’autre part que cet arrêt destiné aux transporteurs vers Maâmar et Dra Sachem ne convenait absolument pas pour ce genre d’activité. « Nous vivons un calvaire au quotidien. Il nous est impossible d’avoir un moment de quiétude. Nous sommes dérangés même dans notre lit. Que les concernés pensent tout de même à nous! Ce n’est pas un lieu où peuvent être rassemblés des dizaines de transporteurs allant jusqu’à parfois bloquer l’accès pour rentre chez nous », déplore un habitant de la rue Lalla Fatma rentrant de son travail, lui et sa famille. Les contestataires ont signifié dans cet écrit qu’il y avait des lieux où faire déplacer ces transporteurs. Rappelons que les transporteurs desservant le village de Tafoughalt ont quitté cet endroit depuis maintenant trois ans. « Ce n’est guère un lieu pour le stationnement. En plus de son exiguïté il est de tout temps fréquenté par des délinquants qui profèrent des mots grossiers et à consomment de l’alcool au point où il est impossible d’attendre un fourgon quelques minutes en famille », a ajouté à ce sujet un transporteur de Tafoughalt. Les riverains de ces trois rues comptent être entendus sinon, ont-ils ajouté ils passeraient à des actions radicales. A Draâ El Mizan, il est attendu la réalisation d’une gare routière où seraient regroupés tous les transporteurs vers toutes les directions ( villages et villes environnantes telles Boghni, Tizi-Ouzou, Tizi-Gheniff, Bouira, Aït Yahia Moussa) car, aujourd’hui, faudra-t-il le souligner, la quasi totalité des arrêts sont gênants. A quand, se demande-t-on, la régulation de cette activité?

Amar Ouramdane

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