Le bilan des accidents sur les différentes routes à l’échelle nationale s’alourdit de plus en plus. Dans la wilaya de Tizi Ouzou, cela ne sent pas bon également, puisque pratiquement, il n’y a pas une journée qui passe sans qu’un accident ne soit signalé apportant son lot de victimes et entre autres, dégâts
En effet, rien que pour les trois journées du jeudi, vendredi et samedi derniers, le bilan de la Protection civile de la wilaya a fait état de pas moins de 14 accidents qui ont engendré 2 morts et 23 blessés : cinq accidents ont été enregistrés au chef-lieu de wilaya et deux autres à Draâ Ben Khedda.
Les sept autres ont eu lieu dans les localités d’Abi Youcef, Azazga, Draâ El Mizan, Fréha et Boghni. Les deux personnes décédées sont une femme, mère de famille, âgée de 45 ans et un homme de 37 ans, qui ont été douloureusement arrachés aux siens. La première victime était à bord d’un véhicule aux côtés de son époux et de leur enfant de 10 ans. Le véhicule s’est renversé et a fait une chute du haut d’un pont au lieudit Chalaouati, dans la localité de Tamda, ajoute la même source.
La mère a succombé à ses blessures, tandis que son époux et son enfant ont été blessés, notons que ce dernier a été gravement touché. Quant à la seconde victime de 37 ans, elle a trouvé la mort samedi dernier, à 9 heures. L’homme conduisait un véhicule de marque 404, qui s’est renversé à Iguerab, dans la localité d’Illoula. Des chiffres qu’on ne peut sous-estimer, et qui inquiètent au plus haut point. Effectivement, les usagers de nos routes sont sous la menace d’un danger permanent. Surtout lorsque l’on sait que parfois, ce n’est pas uniquement les responsables de ces accidents, par leurs délits et dépassements, notamment l’excès de vitesse, la conduite en état d’ivresse entres autres, qui paient le prix.
En effet, ce sont des innocents qui en subissent les conséquences généralement lourdes et difficiles à surmonter. Combien sont-ils à perdre la vie par la faute de chauffards irresponsables, qui confondent conduite et défoulement, tout en étant inconscients et en ignorant les dégâts et les désagréments lourds qu’un tel comportement peut engendrer.
Il est donc primordial pour tout un chacun de revoir sa part de responsabilité et de renoncer à cet amalgame, entre jeu et conduite, qui ne cesse de chagriner tant de familles en étant la cause de leur détresse. Ceci en prenant soin de respecter les règles de conduite en gardant à l’esprit que c’est l’homme qui est censé maîtriser son véhicule et non pas le contraire, de sorte à préserver sa vie et celle des autres.
Rachida Selmani