La ville croule sous les ordures

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Avec la fermeture de la décharge de Sidi Rahmoune, les résidents de Aomar ne trouvent plus d’ordures devant leurs domiciles, cependant, ils s’interrogent où atterrissent les détritus. Pour l’heure, des habitants de divers quartiers qui se regroupent chaque jour à proximité de la loge du gardien de la SNC ne s’en plaignent pas, mais ils se demandent où vont les bennes pleines à craquer, « nous nous inquiétons après la fermeture de la décharge communale », dit un citoyen, PES de métier. Parmi les informations qui leur sont parvenues, l’une d’entre-elles parle de démarches qu’auraient entrepris des responsables pour trouver une autre décharge de rechange, mais dont la quête se serait soldée par un échec. Selon l’éducateur, les éboueurs, chassés de la décharge de Sidi Rahmoune puis de Djebahia où on leur a permis quand même de déverser quelques bennes, ne savent plus où donner de la tête. Ceci est remarquable le matin lorsque les ouvriers terminent la collecte et le nettoyage, on les voit hésiter sur la direction à prendre. A cause de cela, l’opération de ramassage ne s’effectue pas régulièrement en certains endroits, à l’image d’Aomar barrière et de la place « Barrière SNCF », un lieu située en bas de la sûreté communale et qui est, parfois, abandonné plusieurs jours sans être nettoyé. Mais ce qui commence sérieusement à inquiéter les habitants, ce sont ces jets anarchiques d’ordures sans de nombreux recoins de la ville, surtout au niveau des sorties comme à Oued Djemaâ ou à l’embranchement de l’entrée d’Aomar Lekdim. Pour les citoyens d’Aomar, dire que la commune ne dispose pas de terre à affecter à un projet de décharge ne tient pas debout, car, précisent ils, « la partie basse de Madjene ne manque pas d’assiettes ».

A. chérif

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