L’Unpef en grève ouverte à partir du 10 octobre prochain

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La déclaration du ministre de l’Education nationale, dans laquelle il a affirmé que “son département à la volonté de résoudre tous les problèmes soulevés par les syndicats du secteur», n’a pas convaincu pour autant l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef). La preuve : cette organisation syndicale a décrété une grève ouverte à partir de 10 octobre prochain, afin de faire valoir leurs revendications. Ce mouvement de grève, faut-il le signaler, a été décidé à l’issue du conseil national de l’Unpef, en session extraordinaire, tenu le 25 septembre dernier, dans la wilaya de Blida.

“Le recours à ce mouvement de protestation est expliqué par la non-prise en charge des revendications des travailleurs de l’éducation, inscrites dans le PV commun entre le ministère de l’Education et les syndicats UNPEF-CNAPEST, daté du 21/04/2011», a indiqué cette entité syndicale dans un communiqué rendu public hier.

Ce syndicat a, à cet effet, dénoncé le fait que des études ont divulgué les disparités flagrantes enregistrées entre le régime indemnitaire des travailleurs de l’éducation et ceux des autres secteurs de la Fonction publique. Ce syndicat a, dans le même contexte, déploré “les lacunes enregistrées dans le statut particulier des travailleurs de l’éducation (classification injuste à l’encontre des travailleurs de l’orientation scolaire, des adjoints de l’éducation…), et les maladies chroniques répandues dans le secteur de l’éducation en raison de la pression psychologique et sociale que subit cette frange de la société”. L’Unpef a par ailleurs, évoqué le problème de la surcharge des volumes horaires, indiquant que “ce problème se pose toujours, et ce, malgré les promesses du ministre de tutelle faites à la fin de l’année scolaire 2010-2011 de prendre des mesures allant dans le sens de l’allégement du volume horaire”. En outre, ce syndicat a regretté le fait que “le message du ministre de l’Education, dans lequel il a démontré son interaction positive avec les préoccupations des travailleurs du secteur en question, ne contenait que des promesses, et il n’a même pas trouvé des solutions claires et concrètes à nos dossiers restés pendants”.

L. O. Challal

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