“Le directeur de l’éducation est un menteur”

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“Le directeur local de l’éducation est un menteur”. Cette déclaration a été tenue hier, par le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de l’information (SATEF) de Tizi Ouzou, lors d’une conférence de presse animée au siège du même syndicat

Boualem Amoura, le secrétaire général du syndicat a précisé au cours de la réunion avec la presse, que le secteur de l’éducation au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou “n’est pas à l’image qu’on tente de nous imposer”.

Ainsi, Boualem Amoura n’hésitera pas à dénoncer “la gestion totalitaire du directeur de l’éducation au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou. Le DE ferme les portes de la direction de l’éducation aux travailleurs du secteur, mais aussi aux syndicalistes qu’il n’accepte jamais de recevoir, et ce même pendant les jours censées être de réception», dira l’interlocuteur. Ce dernier ne mâchant pas ses mots ira jusqu’à traiter le premier responsable du secteur de l’éducation au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou de “menteur”. Le secrétaire général de la SATEF dira dans la foulée que “le directeur local de l’éducation est un menteur car il a promis devant les élus d’aller s’enquérir de l’état du secteur sur le terrain, et dans les établissements, choses qu’il n’a pas fait à nos jours”. Ceci tout en précisant que “les résultats ne sont pas le fruit du directeur mais celui des élèves et des professeurs, la réussite des élèves n’est pas son œuvre à lui pour s’en vanter à chaque fois», ironisa-t-il. Par ailleurs, d’autres points ont été soulevés par la même occasion, tel le régime indemnitaire, le statut particulier, ainsi que la question des œuvres sociales. Le Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de l’information (SATEF) a réclamé un droit de regard dans la gestion des œuvres sociales. Cette dernière étant une question qui ne connaît d’ailleurs, pas encore son dénouement. Le conférencier, Boualem Amoura, secrétaire général du syndicat exigera ainsi qu’“un droit de regard soit accordé aux syndicats dans la gestion de ces œuvres”. Ainsi et tout en saluant “la décision des pouvoirs publics et du ministère de l’Education de restituer les œuvres sociales après une gestion de l’UGTA” Boualem Amoura signalera que ladite gestion était plutôt “catastrophique et dilapidant”. Le conférencier ajoutera que la suggestion du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation, dans la prise en charge de ce dossier “n’est pas de gérer ces oeuvres sociales” mais de maintenir la création de commissions au niveau national et wilayal, qui vont faire l’inventaire de cette gestion, mais avec un droit de regard pour les représentants syndicaux. Le conférencier dira pour la même occasion que “l’argent des oeuvres sociales est le bien de tout fonctionnaire qui doivent en bénéficier”. Les syndicalistes ont, au cours de la même conférence tenue au siège de le SATEF, demandé au gouvernement de “voir à la baisse le taux de l’IRG appliqué aux fonctionnaires ceci afin de voir les salaires plus conséquents et cela évitera de gonfler ces derniers par des primes”. Avec, ajoutent-ils “l’abrogation du l’article 87 bis et de la circulaire 303/82”. Sur la question de savoir si le SATEF compte s’allier à ses homologues et rejoindre le mouvement de grève prévu pour les prochains jours, le conférencier déclare : “Notre syndicat attendra de voir ce à quoi aboutira la réunion des différents syndicats avec le ministre de l’éducation national qui aura lieu jeudi prochain, pour ensuite décider des suites à donner à notre mouvement, et aussi de savoir si nous allons nous rallier aux autres syndicats qui appellent à la grève», achèvera-t-il.

T. Ch.

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