A la mairie de Sidi Aïch, il faut s’armer de beaucoup de patience pour se faire délivrer une pièce administrative auprès du service de l’état civil. Conscient des difficultés auxquelles sont confrontés les citoyens, M. Ouzani Kamel, le P/APC parle d’une amélioration considérable depuis l’informatisation du service de l’état civil. «Nous travaillons dans une bâtisse trop exergue pour contenir tous les services d’un siège de mairie. Malgré cette exiguïté nous avons affecté tout l’espace situé au rez-de-chaussée donnant sur l’extérieur pour le service de l’état civil. Sept guichets sont mis à la disposition du public. Nous avons aussi opéré une décentralisation avec la création de trois annexes administratives dont une est déjà opérationnelle. Ce que les gens ne savent pas, c’est que Sidi Aïch possède un hôpital de 240 lits et une polyclinique qui reçoivent des femmes pour accouchement venant de 12 communes rattachées à 5 daïras. Donc, en plus de la transcription des naissances de la commune de Sidi Aïch, nous avons aussi à notre charge les transcriptions des naissances faites à l’hôpital de la ville. Voilà ce qui fait déborder le service de l’état civil de la mairie de Sidi Aïch, surtout à l’approche de la rentrée scolaire», a-t-il affirmé. Et il ajoute : «La modernisation du service de l’état civil reste notre souci majeur. Depuis l’informatisation du service, la numérisation facilite vraiment le travail et évite les erreurs, car il suffit d’introduire un imprimé vierge et donner les coordonnés, pour avoir un extrait de naissance bien rédigé et sans erreurs. A ce jour, nous avons délivré 700 0000 extraits de naissance numérisés». «Durant le seul mois de Ramadhan, on a délivré 20 000 extraits de naissance. Après le Ramadhan nous délivrons entre 1 500 à 2 000 pièces par jour. S’agissant de l’extrait de naissance 12S, j’ai donné ordre personnellement au responsable du service de commencer la distribution du premier au dernier sur la liste, dès l’arrivée d’un quota et ce, pour éviter des passe-droits. Ce document est délivré au plus tard le lendemain, quand ce n’est pas le jour même», conclut-il.
L. B.