Le SNMG et la retraite au menu

Partager

La tripartite, réunion entre le gouvernement, le patronat et le partenaire social, représenté par l’UGTA, s’ouvre aujourd’hui. Les travaux prendront fin demain.

Plusieurs dossiers, liés à la situation socioéconomique du pays, seront étudiés lors de cette réunion, comme le SNMG, le pouvoir d’achat, l’impôt sur le revenu, les retraites, le climat d’affaires…

Outre les dossiers que le gouvernement proposera, dès aujourd’hui, lors de la tripartite, le patron de la Centrale syndicale, unique interlocuteur des pouvoirs publics, proposera, pour sa part, un SNMG à 20 000 DA. Le salaire national minimum garanti est de 15 000 DA actuellement.

Sur ce point, du côté de l’UGTA, on assure que le seul syndicat admis à la réunion se battra pour arracher un SNMG à 20 000 DA, ce qui rentre dans le cadre de la sauvegarde du pouvoir d’achat des citoyens. De leur côté les représentants des organisations patronales, la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), la Confédération algérienne du patronat (CAP), et enfin, le Forum des chefs d’entreprises (FCE), soulignent qu’une augmentation du SNMG doit prendre en considération les capacités des entreprises à appliquer la décision. «La réunion doit prendre en compte, d’abord, le climat d’affaires dans le pays et aussi les capacités des entreprises quant à un salaire minimum au-delà de leurs capacités». En outre, les organisations patronales comptent aussi mettre au menu des négociations des dossiers relatifs, essentiellement à «l’inflation, le marché informel, la promotion des produits locaux et ainsi que la politique du gouvernement de soutien à certains produits de large consommation».

La Centrale syndicale compte aussi défendre une baisse de l’Impôt sur le revenu global, IRG. Ces deux points sur lesquels compte batailler l’UGTA, figurent dans le dossier de sauvegarde du pouvoir d’achat. Il faut souligner que même si le gouvernement a accédé à certaines revendications des syndicats autonomes, qu’il considère comme acteur sur le terrain, mais il n’en demeure pas moins que leur participation à la tripartite est restée otage de considérations politiques que ces mêmes syndicats jugent d’illégale et contraire au discours de président, prônant l’ouverture et le dialogue. Pour les syndicats autonomes, cette réunion est discréditée du fait de leur exclusion par le gouvernement. A travers des déclarations à la presse, ces syndicats estiment que, cette réunion «est un one-man-show» qu’organise le gouvernement avec «un syndicat absent sur le terrain».

D’autres dossiers liés notamment aux retraites et au pacte national économique et social, seront étudiés lors de la réunion. Le dossier de la production nationale sera aussi au menu des négociations entre le gouvernement et l’UGTA, afin d’asseoir une politique «claire» qui valorisera la production locale sur le marché interne.

M. Mouloudj

Partager