L’agriculture en Algérie reste caractérisée par de faibles rendements, conséquence de potentialités insuffisamment mises en valeur, de structures agraires faiblement compatibles avec les exigences d’une agriculture de productivité et surtout des conditions d’encadrement technique, humain et matériel insuffisant.
Dans cette optique, et en vue de promouvoir la formation professionnelle au profit des agriculteurs et les jeunes, une rencontre entre le ministère de l’Enseignement et de la Formation professionnelle et l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), a eu lieu hier, à Alger, en présence du premier responsable du secteur de la formation, en l’occurrence M. El Hadi Khaldi, et le secrétaire général de l’UNPA, M. Mohamed Allioui, ainsi que des représentants de l’union de différentes wilayas.
M. El Hadi Khaldi a insisté dans son allocution, sur la nécessité d’inciter les jeunes à la formation professionnelle qualifiante en agriculture, et ce dans les différentes activités à savoir, l’élevage ovin, la production d’aliments de bétail, l’aviculture, l’apiculture, l’itinéraire technique de la céréaliculture et l’élevage bovin, que leur proposent les 1 117 centres de formation à travers le pays, dotés de tous les moyens nécessaires pour réussir leur formation.
Le ministre a souligné que “cette formation encadrée par des professionnels de l’agriculture, permet aux apprenants d’utiliser de nouvelles techniques acquises durant le cycle pour moderniser le secteur « . M. Khaldi a indiqué que cette première rencontre avec l’UNPA, » a permis, de tracer un programme, en collaboration avec l’Union, afin de sensibiliser les jeunes à opter pour la formation agricole, ainsi qu’un cycle de recyclage et de renouveau des connaissances des agriculteurs notamment dans le domaine de la mécanisation et les nouvelles technologies agricoles, afin poursuit-il, de relever de nouveaux défis et de profiter des nouvelles possibilités qui se présentent pour l’agriculture en Algérie « . De son côté le SG de l’UNPA, a indiqué que son organisation vise l’augmentation de la production agricole, garantir la sécurité alimentaire, et atteindre l’autosuffisance sur le plan qualitatif et quantitatif, en vu de répondre aux exigences actuelles et celle de l’après-pétrole. Dans ce sens, et pour atteindre ces objectifs, M. Allioui, estime que la généralisation de la mécanisation et l’introduction des méthodes modernes dans ce domaine, peuvent concourir efficacement à la réalisation de ces objectifs. De même, il importe d’accorder un intérêt particulier à la main-d’œuvre agricole, par l’apport d’éléments jeunes, et de leur dispenser une formation technique agricole moderne, qui leur permet d’exploiter, au mieux les moyens mis à leur disposition, et de maîtriser les techniques nouvelles, a conclu M. Allioui.
H. N.