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L’Algérie dispose de 30 000 tonnes de réserves

A l’instar des pays industrialisés, l’Algérie doit désormais exploiter toutes les ressources énergétiques dont elle dispose en valorisant l’uranium dont les réserves sont estimées actuellement à 30 000 t. Une loi sur le nucléaire s’impose pour compléter l’arsenal juridique de l’énergie pour un développement durable.En effet, la production de l’électricité est tributaire dans sa totalité des hydrocarbures liquides ou gazeux qui sont des ressources énergétiques non renouvelables. « Cette dépendance extrême est naturellement contraignante à long terme, car il s’agit de ressources énergétiques non renouvelables », a averti hier le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, lors de la tenue de la journée d’information sur les ressources et valorisation de l’uranium en Algérie qui a eu lieu à l’hôtel El Aurassi. La préoccupation majeure de l’heure du secteur est le développement de ressources énergétiques renouvelables ainsi que la maîtrise de l’énergie. A cet effet, le ministre rappelle que plusieurs lois ont été élaborées par son département, à savoir la maîtrise de l’énergie, les énergies renouvelables ainsi que le décret sur le coût de diversification de l’énergie. Le 19e Congrès mondial de l’énergie, qui s’est tenu à Sydney en 2004, a abouti à la conclusion selon laquelle, citera Chakib Khelil, « on peut atteindre des systèmes énergétiques durables, mais les défis énergétiques sont nombreux et il est urgent de s’y atteler si l’on veut y parvenir pendant ce siècle ». Il relèvera ainsi que l’Algérie dispose de ressources raisonnables en uranium et les perspectives d’en découvrir de nouvelles ne sont pas négligeables. Les quatre gisements découverts, à ce jour en Algérie dans les années 1970 sont du même type que ceux existants au Canada et « qui sont des exceptions géologiques par leur teneur et leur tonnage.”Actuellement 16% de la production mondiale d’électricité est d’origine nucléaire. Certains pays comme la France « produisent jusqu’à 70% de leur électricité à partir de centrales nucléaires et les autres ambitionnent d’en faire autant », a-t-il précisé. Un ambitiuex programme de recherche de développement et de formation doit se faire du fait de la disponibilité des ressources humaines afin de pouvoir maîtriser la technologie et accéder à la maîtrise du cycle de l’uranium et de ses applications.

Sabrina B.

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