L’urgence d’une route à Aït Brahim

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Aït Brahim est un village enclavé et oublié de la part des responsables, car il reste toujours sans route. Ses habitants souffrent quotidiennement pour rejoindre les deux arrêts de bus à Tala Guahia et à Ighil Bouchène. Il faut pour cela, marcher des kilomètres et des kilomètres à pied. Ni les maintes démarches, ni les différentes correspondances adressées aux différents responsables concernés, ne sont arrivés à changer cette situation combien difficile et amère.

«On a adressé plusieurs rapports aux différents responsables concernés, à leurs tête le P/APC, mais toujours pas de réponse !» déclare un habitant. Ce projet à été déjà lancé il y à deux ans environ, l’artère a été tracée complètement, elle relie ce village celui d’Ighil Bouchène. Il ne reste que son élargissement et son bitumage, mais d’un seul coup, les travaux s’arrêtent, et l’entreprise chargée disparait, sans aucun motif, laissant les citoyens souffrir encore et encore, parce que ce tronçon routier est qualifié de trop dangereux et impraticable, à cause des multiples effondrements signalés, qui rendent la piste non fonctionnelle. L’entame des travaux de sa réalisation, est une nécessité d’urgence. «Ils doivent finir ce projet immédiatement» déclare un groupe de villageois. Son inexistence prive ce village, d’un service de transport, et d’autres commodités. «L’absence d’une route nous cause beaucoup de problèmes, Elle nous prive de transport, de boutiques, de dépôt de gaz…etc. Alors pour satisfaire nos besoins, on est toujours obligé de nous déplacer vers les régions limitrophes, même pour les petits achats, comme une baguette de pain ! Est-ce normal ?! Et cela en 2011», conclut un autre citoyen.

A. H.

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