L’association Ixulaf N’Tlelli de la commune de Maâtkas a organisé le premier festival de hip hop du 29 septembre au 1er octobre et ce, en collaboration avec la direction de la culture de Tizi-Ouzou, de l’ODEJ, de la DJS, et de l’APC de Maâtkas.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée jeudi dernier, en présence du président de la JSCM, du directeur de la maison de jeunes de Maâtkas , du président du CRA local et une foule nombreuse venue découvrir ce qu’est le Hip Hop. Signalons que 9 troupes musicales sont invitées à animer ce festival. Elles sont venues de Tizi -Ouzou, de Béjaïa, d’Alger, de Jijel et de Boumerdès, en plus de la troupe locale les tagueurs graffitis de Maâtkas. Signalons que ces troupes se sont succédé sur les planches dans un tournoi de break dance. Après les show de qualification et les show de Dj Rap, les spectateurs ont eu droit au demi final crew’s et au demi final 3vs3. L’ambiance était à chaque fois forte, les rappeurs et les amateurs du Hip Hop ont su chauffer la scène au grand bonheur de la jeunesse Maatkis, venue en nombre pour se détendre et se défouler. Au dernier jour, les finalistes du crew vs crew et ceux de 3vs3 se sont donnés à fond pour décrocher le titre de champion du tournoi, d’autant plus que des cadeaux sont prévus aux lauréats. Mr Koroghli Madjid, le président de l’association Ixulaf dira en marge du festival : « L’idée de créer une association de ce genre a germé petit à petit depuis cinq ans. Voyant ce qui se passe dans d’autres wilayas et dans le monde, nous nous sommes dits pourquoi pas du Hip Hop à Maâtkas. Nous avons alors commencé par composer une troupe de jeunes enfants. Avec cette jeune troupe, nous avons participé à plusieurs tournois et nous avons même pu décrocher la 4e place à Tizi-Ouzou. Pour nous faire connaître et lancer cette discipline nouvelle dans la région, nous avons opté pour l’organisation de ce premier festival. Nos jeunes ont besoin de ce genre d’activité pour s’émanciper et évoluer dans le bon sens. Les jeunes ont assez de l’oisiveté et de toute cette violence qui tend à prédominer dans la région. Ce genre d’activité permettra à coup sûr de faire reculer la délinquance et la violence sous toutes leurs formes. La masse juvénile doit pouvoir trouver des espaces encadrés et organisés en vue d’éviter la rue et ses multiples risques. Pour terminer, un grand merci à tout ceux et celles qui nous ont aidés et cru en nous ».
H. T.