De nombreux éléments du GSPC tentés par la reddition

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l Affiliés aux factions islamistes supervisées par l’ex-émir national du GSPC, Hassan Hattab alias Abou Hamza — destitué il y a exactement deux ans — de nombreux terroristes seraient tentés, ces jours-ci, de rallier l’ordre public. Dans les monts de Djerrah surplombant les gorges de Lakhdaria, à la limite départementale de Boumerdès et Bouira, on parle avec insistance de la probable reddition du groupe sanguinaire de Sersouh. Originaire de la commune voisine de Amnal, le chef terroriste se serait déjà, selon des informations recoupées, disculpé de l’attentat ayant coûté la vie, il y a un mois à l’édile municipal local. “Lui et ses éléments sont entrés en trêve depuis plusieurs mois”, expliquent certaines sources. Et le ralliement de cette horde à l’ordre public est imminent, a-t-on ajouté. A la faveur du référendum portant sur la paix et la réconciliation nationale, il n’y aura à proprement parler, selon des observateurs de la scène sécuritaire — qu’une accélération de la cadence des répentances. Celles-ci vont s’ajouter à la trentaine (au bas mot) de redditions signalées depuis novembre 2004 notamment à Zemmouri, Ouled Aïssa et Réghaïa. Sur le terrain des faits, l’on peut d’ores et déjà prévoir, une guerre entre les clans du GSPC. Entre les “irréductibles” de cette mouvance sanguinaire et ceux vivant un véritable enfer dans les maquis, avec leurs émirs, ne s’intéressant qu’au ramassage du butin dont ils ne profitent guère. Et face à une armée régulière, de nombreuses serriate du GSPC chercheront, escompte-t-on, à gagner la confiance des autorités qui leur accordent, de toute apparence, une dernière chance.

Salim Haddou

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