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Le Salon international de l’optique et de la lunetterie est de retour

Le Salon de l’optique et de la lunetterie d’Alger reprend ses droits. Il se tiendra à Alger à Riadh El Feth du 27 au 30 octobre à l’initiative de la société RH. Pour International Communication, auteur des précédents salons : “Son retour est une bonne nouvelle pour les professionnels qui souhaitent que cette manifestation garde son rythme annuel.”

Pour les organisateurs : “Ce salon sera annuel, il mettra en avant ce qui se fait ailleurs d’abord au niveau des pays frontaliers ensuite à l’échelle internationale.” A la question de savoir si cette manifestation sera élargie aux autres branches relevant de la santé le directeur général de RH répondra que “notre souhait est qu’elle gagne du terrain avec une participation non seulement des opticiens mais aussi des ophtalmologues, des scientifiques, le salon nous l’espérons avec les professionnels de la branche collera à l’actualité internationale et reflétera les compétences des uns et des autres… Il n’est pas intéressant de faire bouger un salon de l’optique sans connaître ce que pense le consommateur des services faits sur le terrain. Qui peut nous dire aujourd’hui combien avons-nous d’opticiens, de magasins d’optiques, de fabricquants, de créateurs, de distributeurs, d’importateurs de matière première indispensable pour l’activité. A ce sujet, un consultant français disait : “En 2011, nombreux sont les clients qui se montrent moins fidèles aux marques, comparant de plus en plus les prix, recherchant systématiquement des promotions et préparent souvent longuement leur achat. Par ailleurs, ils ne font plus confiance aux vendeurs, qu’ils jugent inaptes au conseil et ignorants sur les produits.” et cette manifestation constitue une occasion pour les enseignes de se faire une idée de intérêt que le consommateur leur accorde… Comment convaincre ou plutôt comment faire conforter cette manifestation. “Nous partons du principe que si l’opticien a un regard professionnel sur l’activité ce dont nous ne doutons pas , contribuera à la maintenir et à l’améliorer”. S’agissant de la formation, Rachid Hessas dira : “Nombreux sont les jeunes étudiants qui souhaiteraient faire partie de ce monde merveilleux, mais une question se pose : combien sont-elles ces écoles de formation de l’optique ? Son-elles agréées par le ministère de la Santé ? On parle de deux seulement (Oran et Sétif), si c’est réellement le cas c’est peu, voire même très peu… Une occasion pour évoquer cette question lors de cette manifestation. Enfin, nous souhaitons répondre aux préoccupations des uns et des autres à travers ce rendez-vous qui intéresse Tunisiens et Marocains qui marquent un intérêt. Il faut savoir que le marché dans le monde est, certes souvent secoué par les différentes crises. Les analystes de l’institut d’études marketing GfK l’affirment : “Les premiers résultats de 2011 sont en demi-teinte. Mais au-delà des aléas économiques, le secteur de l’optique poursuit sa route. Toutefois, les enjeux majeurs de la profession demeurent : le bon équilibre entre la croissance globale et la croissance du nombre de points de vente ; l’émergence d’une nouvelle concurrence au travers du e-commerce», Chez nous, les opticiens souhaitent remettre sur rail leur première association des professionnels de l’optique, créée en 1994 mais abandonnée depuis. Chacun a préféré se retirer sans faire trop de bruit alors que l’activité réclame aujourd’hui, un cadre dans lequel elle peut évoluer et débattre des questions inhérentes à la production, formation, échanges…

R. N.

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