Bien que desaménagements y ont été effectués pour permettre, au moins, aux véhicules légers de passer par le village Ikoubaène et atteindre le CW128, la route communale desservant la localité de Boumahni,notamment dans sa partie touchée par un grand affaissement sur une étendue de plus de 100 mètres, demeure en piteux état.
Cet état est caractérisé par le rétrécissement de la chaussée et l’apparition de fissures sur toute la voie carrossable, ce qui a entraîné la fermeture à la circulation de la route qui constitue une voie de contournement et un raccourci pour les habitants de Boumahni pour rallier la ville de Tizi-Ouzou sans passer par la RN30. En dépit de ce constat et de l’urgence signalée de la consolidation de ce chemin ayant fait l’objet d’une grande opération de bitumage en 2007 sans que cela ne soit suivi de travaux des zones dont le sol est de nature à augmenter le risque de glissements de terrain, rien ne s’est fait pour mettre en œuvre un plan de réhabilitation de la route et de toute l’étendue sinistrée il y’a maintenant plus d’une année. Cela a conduit les autorités locales de Ain Zaouia à déclencher une opération de relogement de dix familles dans des écoles primaires et à chercher des solutions de recasement définitives, dans le cadre de l’habitat rural et de l’attribution de nouveaux logements sociaux. Cet aspect, faisant partie de la gestion d’une crise après un sinistre causé par un affaissement, ne doit pas pour autant masquer les obligations de ceux qui sont en charge du secteur des travaux publics, pour lancer une opération d’urgence à travers des travaux de confortement, notamment en contrebas de la route, avant l’arrivée des pluies automnales qui peuvent causer encore plus de dégâts, en plus de la contrainte posée pour les autres usagers de la route, plus particulièrement les camionneurs et transporteurs publics, contraints de parcourir des kilomètres supplémentaires à cause d’une situation qu’ils ne cessent de déplorer.
M. Haddadi