Le retour de la sélection, sous Halilhodzic, au 5 juillet a été victorieux et annociateur d’une reprise sous de bons auspices avec cette attaque qui a réussi au moins à inscrire deux buts. Chose que les Verts n’ont pu réussir en près de deux ans. Il est vrai que l’équipe jouait presque pour rien avec cette élimination déjà consommée, mais elle aura eu ce mérite de jouer ouvertement plus haut avec le trio Kadir (puis Ghiles), Matmour et Ghezal (puis Djebour), épaulé par Metref et Yebda (puis Lemouchia) en maestro qui a agréablement fait oublier Ziani. L’équipe n’a guère souffert non plus des absences de Antar Yahia et Belhadj. C’est sans doute là les deux touches porteuses de Halilhodzic : Mettre en prè-retraite certains “cadres», dont il ne reste visiblement que le nom, et oser jouer pour gagner. Il a eu raison sur toute la ligne. Yebda à la 2’ et Kadir 30’ (auteurs des deux buts) l’ont, en tous les cas, bien conforté dans ses choix. Mais sans pour autant changer quoi que ce soit à l’avenir de ce groupe dans ces éliminatoires. L’Algérie n’ira pas à la CAN 2012. Tout comme le triple tenant du titre et sextuple champion d’Afrique, l’Egypte, ainsi que le Cameroun, quadruple vainqueur du trophée, le Nigeria (deux titres), l’Afrique du Sud (1 titre). Toutefois, la prochaine CAN sera marquée par la présence du Niger et du Botswana, qualifiés pour la première fois de leur histoire à une phase finale où on retrouvera également la Libye, le Maroc (vainqueur, hier, devant la Tanzanie 3 – 1), après quatre ans d’absence, et le Burkina Faso, dont la dernière participation remonte à l’édition de 2004. Voici, par ailleurs, les seize équipes qualifiées à la prochaine CAN 2012. Gabon, Guinée Equatoriale (co-organisateurs), Niger, Angola, Botswana, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Mali, Sénégal, Tunisie, Zambie, Burkina Faso, Libye, Maroc et Soudan.
A. Chebli.