La forte pression militaire s’exerce encore sur de nombreux maquis de l’est de Boumerdès. Alors que les forces locales de sécurité poursuivaient leur ratissage de la zone sensible de Legata, où elles ont trouvé le cadavre d’un autre terroriste, une patrouille militaire a déjoué deux attentats à l’explosif, sur les hauteurs de Naciria.
Au maquis de Mendora, relevant de la première contrée citée, une troupe de l’ANP a progressé jeudi dernier, vers l’une des tanières de l’ex-GSPC intensément pilonnées à l’arme lourde, quelques jours auparavant.
Les militaires ont retrouvé là le cadavre d’un autre sanguinaire en état décomposition avancée non encore identifié ce terroriste faisait partie, selon des informations recoupées, d’une serriate islamiste d’El Arkam qui a déjà perdu neuf (09) autre éléments depuis le 27 septembre dernier, date du déclenchement d’une opération militaire d’envergure qui se poursuit jusqu’à l’heure actuelle.
La plupart des terroristes abattus, là ,sont tous originaires des communes voisines de Legata, Zemmouri et Si-Mustapha, a-t-on rappelé. Ce jeudi aux environs de 10h, une patrouille de l’ANP a pu, aussi, désamorcer deux bombes artisanales, au pied des monts de Sidi Ali Bounab, non loin du douar Bouarrem.
Selon nos sources, les deux engins explosifs ont été dissimulés au abords du chemin de montagne, qui relie Naciria à Iwaryachène. Sitôt informés, les artificiers de l’ANP sont méthodiquement intervenus pour les mettre hors d’usage.
Les forces locales de sécurité demeurent, là surtout, et pour cause, sur le qui-vive. L’on fait face, toujours, aux hordes irréductibles de l’ex-GSPC qui exploitent à la moindre occasion cette tactique de bombes pour montrer leur capacité de nuisance.
Entre juin et début août, trois attentats à l’explosif y ont été perpétrés contre les brigades de sécurité avec un bilan de quatre morts et pas moins de six blessés, a-t-on rappelé.
Salim Haddou