Dans le cadre d’une opération intitulée «protection du village Ath Illithen contre les eaux pluviales», le premier vice-président de l’APC de Saharidj indique qu’un projet d’une enveloppe de l’ordre de 350 millions de centimes a été retenu. Cet élu souligne également que les travaux sont déjà confiés à une entreprise pour mener l’opération à terme. Notre interlocuteur affirme que ce projet comprend plusieurs ouvrages tels que la réalisation de trois passerelles pour raccorder les deux rivières conçues de manière à être utilisées même par les automobilistes. Cela en parallèle, selon l’élu, à la pose de gabionnage au niveau des points noirs ou surviennent des débordements ou des glissements de terrain à chaque manifestation des éléments naturels. Il évoquera également la réalisation de plusieurs caniveaux dont le rôle sera le drainage des eaux, il s’inquiètera cependant de voir la maigre enveloppe engloutie avant la fin de l’opération. A comprendre par là que les travaux peuvent cesser à tout moment pour cause d’insuffisance de crédits, ce qui revient à dire que ce village menacé n’est pas encore tiré d’affaire et que les concepteurs du projet doivent d’ores et déjà se débrouiller pour trouver un moyen de financer le reste a réaliser sur cette opération qui ne doit souffrir d’aucun retard, sachant que l’hiver est déjà tout proche.
Plus grave encore, il y aurait risque à ce que la partie réalisée soit détruite par les réactions extrêmement violentes dans cette région de haute montagne.
Un cas sur lequel doivent anticiper les pouvoirs publics pour prendre les devants et faire le nécessaire, afin de permettre aux citoyens de ce village de passer les deux saisons humides tranquillisés et débarrassés de l’angoisse de voir leurs maisons emportées par les mouvements géologiques que provoquent ces violentes crues.
Oulaid Soualah