L’IAP de Boumerdès était hier en effervescence. Massés aux abords de cet Institut du pétrole, des dizaines d’ingénieurs en hydrocarbures ont dénoncé “les anomalies ayant entaché l’organisation d’un concours d’accès à une formation spécialisée», dans leur propre discipline.
Les protestataires pointent l’index en direction de ladite administration qui a, d’après eux, illégalement procédé à l’annulation de la liste de 200 candidats aux tests psycho-techniques, après son affichage sur le site Web de l’IAP. Et “pis encore, une autre liste de lauréats a été finalement retenue, alors qu’un bon nombre parmi ces derniers n’ont subi aucune épreuve», a-t-on dénoncé. Et d’enchaîner sur le même ton d’indignation : “Nos responsables ont enfreint l’article 7 du règlement de l’IAP, stipulant que pour chaque spécialité 25 candidats ayant obtenu les meilleures notes seront convoqués pour un ultime test psycho-technique. Et à l’issue de ce test, la Sonatrach ne prendra que 20 seulement dans chaque spécialité”.
L’on précise qu’une fois sélectionnés, les 200, lauréats suivront une formation dans l’un des 10 disciplines suivantes : Géophysique – Géosciences – Forage production – réservoir – Ingéneering – Raffinage – Pétrochimie – Gaz naturel liquéfié – Instrumentation pétrolière – Mécanique pétrolière – Procurement.
Les ingénieurs – étudiants percevront un présalaire au cours de leur cursus qui s’étalera sur 18 mois, a-t-on indiqué.
Salim Haddou