Près de 3 400 nouveaux stagiaires ont rejoint dimanche les établissements de la formation professionnelle au niveau de la wilaya de Béjaïa pour la rentrée 2011-2012.
La cérémonie de la rentrée officielle dans la wilaya s’est déroulée hier matin au niveau de l’INSFP, l’un des établissements de la formation professionnelle situé au chef-lieu, présidée par le représentant du wali, le secrétaire général de la wilaya. 2 028 candidats en formation résidentielle en plus de 1 333 autres en mode apprentissage, au total 3 361 stagiaires, toutes catégories de formation confondues, ont rejoint les établissements de la formation professionnelle dans la wilaya. Tous les moyens nécessaires ont été mobilisés pour accueillir ces nouveaux stagiaires, répartis entre les 26 centres que compte Béjaïa. Selon le premier responsable du secteur dans la wilaya, M. Ouabbas en l’occurrence, les postes de formation disponibles sont programmés en fonction des besoins exprimés par le marché du travail et les spécificités recherchées en matière de développement pour assurer l’adéquation formation-emploi. Cette rentrée était marquée, rappelons-le (revoir l’édition du jeudi dernier), par un grand déséquilibre entre l’offre et la demande en matière de postes de formation, cela tout au début de la phase des inscriptions. M. Ouabbas annonçait alors des chiffres qui étaient «loin d’être satisfaisants», selon lui. En effet, la phase des inscriptions qui est ouverte au début du mois de juillet n’a récolté à une semaine seulement de la clôture de la période des inscriptions, qu’un taux relativement médiocre d’inscrits ne dépassant pas les 30 %, soit le quart des 6 000 postes disponibles. Ces chiffres sont pourtant revus à la hausse en un temps record, en une dizaine de jours seulement. Les listes de candidats se sont allongées de 2 000 inscrits pour atteindre près de 3 400 à travers toute la wilaya. Cet engouement à la dernière minute, explique le responsable, est dû au prolongement de la phase des inscriptions qui s’est poursuivie jusqu’à la date de la rentrée. C’est également, ajoute-t-il, l’aboutissement des efforts fournis par les responsables du secteur, notamment en matière de sensibilisation, pour drainer le maximum d’apprenants. Les taux sont cependant, selon lui, «plus ou moins rassurants», tout en ajoutant que lors de la dernière assise nationale, tenue le 11 du mois en cours à Alger en présence du ministre de l’enseignement et de la formation professionnels, de nouvelles dispositions visant à améliorer encore plus les taux d’effectifs sont déjà mises en œuvre, à l’exemple du repêchage des jeunes dans les milieux de l’agriculture et du bâtiment en vue de leur proposer des formations de perfectionnement pour s’adapter davantage à leurs postes de travail.
Mohand Hamed Khodja