Un manque à gagner de 52 milliards pour la Sonelgaz

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Le manque à gagner pour la société de distribution de l’électricité et du gaz, Sonelgaz, de la wilaya de Bouira représente 52 milliards, selon des informations fournies par cette société.

De la sorte, nous saurons que la plupart des créances sont la résultante de factures impayées des abonnées ordinaires, et une autre importante partie relève des factures non réglées par des établissements administratifs. Pour les abonnés ordinaires qui ne s’acquittent pas de leurs factures, leur forte concentration est localisée dans la région est de la wilaya de Bouira, c’est-à-dire dans la daïra de M’Chedallah et les six communes qui la composent. Le montant des redevances impayées est évalué par les services concernés à 13 milliards de centimes. Et cette situation est comprise entre 2001 et 2011, c’est-à-dire depuis les malheureux événements du printemps noir, pendant lesquels un climat de trouble total régnait et de ce fait, l’insoumission à payer les factures de l’électricité et du gaz est devenu un fait banal. En conséquence, le montant financier des dettes s’est accru depuis ce temps là. Par ailleurs, la société Sonelgaz arrive à difficilement couvrir le déficit en énergie électrique causé par des branchements illicites, et le pillage. Cette déperdition génère tout de même un taux de 20,54 % à l’entreprise Sonelgaz. Il y a en outre, le vol de câbles électriques qui est devenu une source de gain intéressante pour les voleurs. Rien que pour cette année 6 cas de vol de câbles électriques classiques et torsadés ont été signalés, ce qui représente 1830 mètres de câbles. Le taux de pénétration de l’électricité dans la wilaya de Bouira a été estimé à raison de 98 % par les services de la Sonelgaz, ce qui est en somme un exploit et une grande avancée. Dans le domaine de l’électrification rurale, il a été indiqué que pour cette année il a été permis de ramener de l’électricité au profit de 574 foyers, soit 36.936 Kilomètres de réseau. Par contre ce n’est pas le cas pour la couverture du gaz de ville dont la couverture est évaluée à 52 %. Il subsiste un retard dans ce domaine bien que de sérieuses contraintes techniques et géographiques soient très justifiables, d’importants efforts restent à faire. Il a été fait savoir qu’au sujet du raccordement au gaz de ville pour l’année en cours, la Sonelgaz a permis le raccordement de 7684 foyers, ce qui représente 402.75 Kilomètres de pression, comme on dit dans le jargon technique.

Fahem H.

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