Depuis maintenant plus d’une semaine, le lait pasteurisé ne se vent plus dans les boutiques du chef-lieu, ni d’ailleurs dans toute la daïra de Ouadhias. Il y a lieu de signaler que la grève des travailleurs de la laiterie de Draâ Ben Khedda a causé beaucoup de désagréments aux ménages. Le constat est le même pour toutes les communes situées au sud de la wilaya, à l’instar de Draâ El Mizan, Ath Douala, Boghni, Mechtras, Aït Bouadou et Tizi N’Tléta qui s’approvisionnent au niveau de cette usine de DBK, en grève depuis le 9 octobre dernier enclenchée par des travailleurs de cette entreprise qui demandent sa gérance par l’Etat. Depuis cette date, les familles ont recours au lait en poudre qui se vend avec des prix exorbitants et qui se fait de plus en plus rare. «On croyait en avoir fini avec la pénurie de lait. Revoilà la crise qui persiste depuis plus d’une semaine», clame un habitant d’Aït Bouadou venu au chef-lieu de daïra pour l’achat du lait en poudre. Avant d’ajouter : «C’est inadmissible ce que nous sommes en train de vivre ces derniers temps. La rareté de cet aliment se fait sentir dans notre région. Les responsables de ce secteur doivent prendre leurs responsabilités devant cette crise qui persiste chaque trois mois». Au chef-lieu de la commune d’Agouni Gueghrane, nous avons effectué une petite virée dans les quelques épiceries du coin. Soufiane, un jeune chômeur de Tafsat, dira que «même en dehors de la crise, le lait en poudre se vend très cher».
M. Zerbout