La coquette station balnéaire d’Aokas, située à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya Bgayet, n’arrive toujours pas à soigner son “look” et se débarrasser des constructions vétustes qui “défigurent” le visage du centre ville. Constituée pour sa majeure partie de vieilles constructions datant de la période coloniale, l’artère principale de la ville offre, une image vraiment désolante qui renseigne sur l’absence d’une politique de modernisation, d’une région connue pour son hospitalité et la gentillesse de ses riverains. Renseignements pris auprès des villageois, le principal handicap pour anéantir ces bâtisses, n’est autre que le statut de “propriété privée” devant lequel les autorités locales ont du s’incliner. D’un autre coté, les propriétaires, eux mêmes, ont parfois perdu toute autorité sur leurs locaux, qu’ils ont loué au terme d’un contrat de location aux exploitants, qui leurs dénient ajourd’hui le droit de les récupérer. Mais au fait, est-il vrai que les responsables ne sont pas en droit de décider d-y-remédier ? Ces vieilles bâttisses servant de magasins et autres lieux de commerces, comme celles de beaucoup d’autres villes de la wilaya, donnent à l’agglomération un aspect hideux, peu civilisationnel, pis encore, d’autres menacent ruine et présentent un danger imminent pour les citoyens à l’exemple de cette habitation servant de magasin de chaussures en face de la mosquée. N’est-il pas temps d’élaborer une législation à même d’aider à prévoir des issues à ce genre de situations dangereuses et éviter des catastrophes certaines ? Le premier magistrat d’une ville en Allemagne à ordonné aux citoyens de revoir l’installation de leurs antennes de télévision parce qu’elles dénaturaient le paysage. Mais c’était ailleurs.
Rabah Zerrouk
