Après le mouvement de grève observé par les enseignants, c’est au tour des corps communs et travailleurs professionnels de l’éducation de monter au créneau. La Coordination nationale des corps communs et travailleurs professionnels, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), observera un nouveau mouvement de contestation dès aujourd’hui, peut-on lire dans le communiqué de cette organisation syndicale. “Il s’agit par exemple, des femmes de ménage que le ministère de l’Éducation refuse catégoriquement de considérer comme étant des travailleurs du secteur», a encore ajouté la même source. Les corps communs et les travailleurs professionnels qui, selon la même source, ne comptent pas lâcher du lest jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications, entameront une grève de quatre jours qui débutera aujourd’hui et prendra fin mercredi prochain. Ce mouvement de protestation sera accompagné d’un rassemblement qui sera observé ce lundi, devant les directions de l’éducation, à partir de 11h. “Un autre rassemblement sera aussi organisé le mardi devant l’Assemblée populaire nationale (APN), à la même heure», a-t-on appris de même source. Ces derniers veulent, à travers cette action, exiger “la prise en charge de leurs doléances, et pour dénoncer l’indifférence et l’exclusion exercées par le ministère de l’Education à l’égard de cette tranche de travailleurs qui comptent 130 000 fonctionnaires tous corps confondus”. Dans la plate-forme de revendications des corps communs et les travailleurs professionnels de l’éducation figurent : la revalorisation des salaires et leur intégration dans le secteur de l’éducation, “vu la relation directe qu’ils entretiennent avec les élèves”. Ces derniers revendiquent également une indemnité spéciale pour cette catégorie.
L. O. Ch.