Site icon La Dépêche de Kabylie

Menaces sur l’écosystème

En plus des tonnes d’immondices éparpillées un peu partout aux alentours, et parfois même en plein cœur du Parc national du Djurdjura, voilà que de nouvelles menaces pèsent sur l’écosystème de cette réserve biosphére. En effet, depuis quelques années, suite à l’inflation des carburants et autres moyens de chauffage, de nombreux citoyens, habitant à la périphérie du parc, ont recours au bois pour se chauffer. Malgré une réglementation très stricte concernant la coupe de bois mort, certains ne se gênent pas pour abattre des arbres encore vigoureux et ce pour éviter de longs trajets à pied, dans une forêt de moins en moins dense. Mêmes si les gardes forestiers et autres agents du PND sillonnent et veillent quotidiennement sur les centaines d’hectares boisés le phénomène de déforestation persiste. Idem pour le braconnage, qui à cette époque de l’année, attire beaucoup de personnes, peu scrupuleuses, n’ayant aucun respect envers les espèces en voie de disparition. En débusquant le gibier par des collets, rêts, nasses, trappes, glue et autres pratiques déloyales, les espèces protégées sont constamment traquées et piégées par des individus qui n’hésitent pas à les revendre à prix fort aux abords de la RN 15. Pollution, déforestation, vandalisme et braconnage sont autant de pratiques condamnables, surtout lorsqu’ils sont perpétrés dans l’enceinte même du PND. Il serait souhaitable que les autorités concernées redoublent de vigilance pour éradiquer ces fléaux qui risquent à plus ou moins court terme de nuire gravement à l’ensemble de l’écosystéme de la région.

Hafidh. B

Quitter la version mobile