Des blocages administratifs freinent l’élan

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La commune de Mechtras a bénéficié depuis plus d’une année d’un quota de 100 unités.

L’engouement et l’engagement des citoyens ont fait que des dossiers ont été vite constitués, l’APC a établi la liste des bénéficiaires qu’elle a affichée depuis de nombreux mois. Les heureux bénéficiaires se sont débrouillés pour réaliser les plateformes en vue d’avoir la première tranche financière qui est de 28 millions de centimes. Plusieurs d’entre eux se sont endettés pour être à jour. Hélas, aucune tranche et aucun sou ne leur est versé à ce jour. Pour en connaître les causes de ce blocage, nous avons questionné le 1er vice président de la municipalité en l’occurrence Mr Ighobriouen, qui n’ira pas du dos de la cuillère : «Les autorités de la daïra refusent de délivrer les permis de construction pour des raisons futiles. Les surélévations ne sont pas aussi acceptées. Les citoyens se sont endettés pour en finir avec l’habitat précaire et les services de la daïra font la sourde oreille. C’est un véritable blocage administratif. Par le passé l’habitat rural était une option gagnante. Les citoyens ont adhéré à la démarche et des centaines d’habitations sont érigées. Depuis le départ de l’ancien chef de daïra, c’est une catastrophe», affirme-t-il. Signalons au passage que les citoyens ayant postulé pour l’habitat rural sont en attente d’un déblocage qui leur permettrait d’en finir avec les mauvaises conditions de l’habitat. Un des bénéficiaires que nous avons rencontré au chef-lieu tonnera : «C’est inadmissible, j’ai tout fait et je me suis endetté pour réaliser la plateforme exigée. Des mois après, je n’ai pas encore vu la couleur de cet argent. Mon habitation ne se dessine pas. Il parait que je suis dans une zone urbanisée. Du coup mon dossier est rejeté. Il faut vite nous trouver une solution». Rappelons qu’à Mechtras, la population est pauvre et plusieurs citoyens vivent dans des taudis, c’est dire que le besoin en logement est énorme. Mais comme dira l’adage : «Ne sent la douleur que celui qui a le pied sur les braises».

H. T.

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