La fête de la figue aura lieu les 29 et 30 octobre

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La commune de Béni Maouche prépare activement la fête de la figue et des produits agricoles du terroir, tels que le miel et l’huile d’olive, qui se tiendra les 29 et 30 octobre courant.

En tout état de cause, une manifestation agricole grandiose se dessine du fait qu’un invité de marque est attendu cette année. Il s’agit du Ministre de l’agriculture qui honorera de sa présence une manifestation agricole devenue, depuis quelques années, une tradition à Béni Maouche, une région à vocation agricole ayant comme culture prédominante, la figue, fruit sacré et célébré chaque année. Pour cela, elle se tient chaque année juste à la fin de la campagne de récolte. « Contrairement à l’année passée où on avait enregistré en tout et pour tout, 105 stands, cette année, la demande a augmenté ostensiblement. 150 agriculteurs, venant de toute la région ont confirmé leur participation. C’est pourquoi, d’ailleurs, nous avons choisi le CFPA du chef-lieu où il y a énormément d’espace. La figue de Béni Maouche est connue pour ses vertus, notamment la grosseur du fruit, avec sa peau fine et une pulpe fondante, succulente et appétissante. A Béni Maouche, en ville ou dans les villages, il n’y a pas un seul habitant qui n’a pas un figuiers ou des figuiers dans la cour de sa maison, dans son jardin ou dans son champ, c’est vous dire qu’un figuier, chez nous, est bien sacré », explique le président de l’APC de Béni Maouche. Et il ajoute : « Une telle fête, de la figue et des produits agricoles du terroir, permet un rapprochement direct entre producteurs et consommateurs. Les premiers vendent leurs produits sans passer par des intermédiaires et les seconds achètent, avec l’embarras du choix et à des prix moins élevés». Auront lieu, aussi, des conférences qu’animeront les responsables des services agricoles, pour dire l’importance des aides de l’état pour cette région et leurs effets positifs sur les augmentations des productions agricoles et des rendements. Il y aura, également, des techniciens des instituts agricoles qui s’étaleront sur les nouvelles techniques de production ayant trait, notamment, à la caprification, une méthode ancienne qui a tendance à être omise alors qu’elle est essentielle dans les rendements des productions des figues, fraîches et sèches. Sans la caprification, une partie, si ce n’est la totalité des figues tombe à terre avant la maturité (akarkouche). Le caprifiguier est un figuier donnant un fruit sauvage appelé caprifigue (fruit immangeable). La caprification assure la pollinisation grâce à une guêpe minuscule (thizits) véhiculant le pollen du figuier mâle vers le figuier femelle. Bénie, la figue est un fruit très anciennement connu dans le monde et est même cité dans la « sourate Ettine » dans le saint Coran. Pour les gourmets, la figue se mange fraîche, séchée, et dans de nombreux plats. Quand à son apport diététique, la figue est très énergétique, riche en vitamines et en éléments minéraux, comme elle est possède, aussi, des propriétés laxatives et diurétiques.

L. Beddar

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