Après la flambée des prix qui a caractérisé le mois de Ramadhan, les prix des fruits et légumes sont toujours aussi élevés et hors de portée pour de nombreux consommateurs, notamment les petites bourses. La palme revient aux haricots, un légume roi indispensable pour l’assaisonnement des sauces du couscous, plat légendaire qui accompagne les fêtes de mariage en Kabylie. Le poivron et le piment ont franchi de loin la barre des 100 dinars, suivis par la tomate, aux alentours de 80 à 95 dinars, le même prix que celui du chou-fleur. Les navets et le fenouil, des légumes saison qui viennent de faire leur apparition sur les étales des marchés sont cédés à 70 dinars. Ce qui est étonnant, c’est la pomme de terre dont le prix n’a guère dépassé les 45 dinars jusqu’à cette semaine où il a pris une envolée la purée. Les augmentations des fruits et légumes ont obligé les petites bourses à se rabattre sur les légumes secs. Cependant, il y a si peu, même les prix de ces derniers ont connu une légère flambée. Côté viande, les prix des viandes bovine et ovine en hausse depuis le mois de Ramadhan n’ont pas encore chuté pour atteindre leur niveau initial. Quant aux prix du poulet et des œufs, ils sont fluctuants d’un mois à un autre.
La sardine qu’on appelait autrefois le plat du pauvre semble se démarquer et depuis un bon moment des petites bourses.
Les prix des fruits sont aussi faramineux avec des raisins locaux à 200 dinars le kg ou des poires et pommes locales à 160 et 180 dinars le kg.
L. B.
