Le commissariat de la troisième édition du Festival international du théâtre professionnel a animé dans la journée d’avant-hier, un point de presse au niveau de la salle de conférences du TRB, pour faire le bilan des travaux qui ont été faits lors de la première partie du festival et débattre de ce qui va s’en suivre pendant les cinq jours restants, selon le programme tracé par les organisateurs.
Les organisateurs, rappelons-le, ont concocté pour cet événement artistique un programme aussi riche que varié des pièces théâtrales, des débats et conférences, des formations, du cinéma et de la littérature. En plus de rendre hommage à l’un des plus grands dramaturges algériens, Abdel Malek Bouguermouh, leur démarche s’inscrit dans l’objectif d’instaurer une tradition théâtrale dans la capitale des Hammadites, comme l’a indiqué le directeur du TRB, M. Omar Fetmouche, lors de la cérémonie d’ouverture.
Les quatorze pays participants ont tous répondu à l’appel, à l’exception du Bénin, indique M. Fetmouche. Brahim Noual, le commissaire du festival, en compagnie du directeur du TRB, fait état d’une première partie du festival plutôt réussie, tout en rappelant que la perfection n’est jamais atteinte dans ce genre de manifestations, surtout quand il s’agit d’un événement d’envergure internationale. Omar Fetmouche a rejoint Brahim Noual sur ce point, il déclare en effet que tout ce qui s’est déroulé lors de la première moitié du festival était à la hauteur des attentes des organisateurs, en particulier du coté du public béjaoui qui a été très réceptif à l’égard de ce qui a été joué sur scène et a fait preuve de beaucoup d’organisation.
Les journées de formation en théâtre, incluses dans le programme du festival et qui se sont tenues au niveau de la maison de la culture Taous Amrouche, lancées au profit de jeunes de la wilaya de Béjaïa, ont suscité quant à elles un grand intérêt chez ces derniers, informe Omar Fetmouche, avant d’ajouter que « tous les jeunes qui y ont participé bénéficieront du prolongement de ces dernières jusqu’au printemps de l’année prochaine. Nous visons à travers cette démarche à approfondir davantage les connaissances des jeunes talents en quatrième art et à former des troupes tel que les voulait Malek Bouguermouh pour assurer la relève ».
Le directeur n’a pas oublié par ailleurs, de souligner la carence en sièges, enregistrée au niveau du TRB. Une bonne partie du public, dit t-il, n’a pas pu prendre place à l’intérieur des salles où se sont déroulées la majeure partie des représentations. Les deux salles disposent seulement de 410 sièges, elles n’ont pas pu, cependant, à elles seules, contenir et le public et les invités. Il ajoute, dans ce contexte, que l’une de ses préoccupations principales est de remédier à ce manque, d’autant plus que Béjaïa accueillera, en juin prochain, le Festival Méditerranéen des Arts de la Scène, juste après le Festival National du Théâtre en mars.
Mohand Hamed Khodja