Lors de notre visite samedi matin au marché hebdomadaire de l’ex-Michelet, on a pu constater la grand affluence du public,qui était au rendez-vous pour apprécier les moutons du sacrifice. Les prix se sont avérés inabordables. A titre d’exemple, le mouton le moins cher est cédé à 22 000 DA, tandis que le plus élevé atteint les 40 000 DA. Toutefois, les familles qui disposent d’un petit budget n’ont pas vraiment le choix. «Avec ces prix qui dépassent toutes les estimations, je préfère rester chez moi», nous confie un père de famille. Tandis que d’autres citoyens ont préféré acheter, malgré cette hausse, comme nous l’explique Lounes : «Je n’ai pas le choix, c’est à cause de mes enfants que je viens d’acheter ce mouton». Par ailleurs, les éleveurs imputent cette hausse à la cherté de l’aliment de bétail. «Nous déboursons de grandes sommes pour élever nos bêtes. Nous ne pouvons pas faire face aux multiples changements du marché», estime Mourad, un éleveur. Pour d’autres, l’Etat doit prendre en charge les doléances des éleveurs afin de stabiliser le marché. Reste à dire que l’Aïd El Adha est une opportunité pour perpétuer la solidarité et la tolérance.
Slimane B. A.
