La commune réclame sa part de développement

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Réunies dernièrement en conclave dans une salle des fêtes à Barbacha, 8 associations issues des différents villages de ladite municipalité située à quelque 40 km du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, ont remis au wali une plate forme de revendications

commune où les habitants de cette région montagneuse réclament leur part de développement.

Selon A. Nasri, un représentant de cette coordination associative, le besoin primordial de leur daïra, en plus de la réalisation d’une sûreté urbaine dont le choix du terrain est déjà fait, est l’ouverture d’agences locales des différents services. Pour cela, le projet proposé par ces associations aux autorités de wilaya consiste en la construction d’un bloc administratif au chef-lieu de daïra, regroupant des agences de la Sonelgaz, la Casnos, la Cnas, une agence bancaire, une antenne d’impôt, la SUC, la S.T.P et de l’hydraulique. La concrétisation de ce «rêve», qui tient à cœur ce collectif d’associations, épargnera aux citoyens de cette localité les pénibles déplacements vers d’autres régions. L’autre besoin évoqué dans cette plate-forme de Barbacha, est la réalisation d’une antenne de la protection civile dans la région. Ce projet est indispensable dans une localité entourée de montagnes et de reliefs forestiers, donc menacée par les feux de forêt. Concernant l’aménagement urbain, ces villageois demandent le revêtement de toutes les pistes communales non encore bitumées. En outre, il est réclamé l’aménagement de la décharge publique. Dans un autre chapitre, ce collectif demande aux pouvoirs publics des éclaircissements au sujet de plusieurs projets qui restent encore en attente. Il s’agit de la réouverture de la mine de Bouamrane, le raccordement en gaz de ville, promis par la Direction des mines pour l’année 2011, l’inscription d’un CEM au village Aït Sidi Ali et la réalisation de logements sociaux.

Boualem Slimani

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