L’eau potable mal rationnée

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L’alimentation en eau potable dans la circonscription d’Aït R’zine est des plus aléatoires. En effet, de l’aveu même du premier magistrat de la commune, M. Abdenour Amghar en l’occurrence, «il y a des secteurs qui ne reçoivent le précieux liquide qu’une seule fois tous les huit à dix jours». Ce constat, atteste le maire, est valable aussi bien pour Guendouze, le chef-lieu de la commune, que pour les autres localités, avec de légères disparités entre les villages, parfois entre quartiers d’un même patelin. «Nous disposons de deux chaînes de refoulement. L’une alimente le chef-lieu communal et trois villages périphériques, tandis que l’autre alimente huit villages», nous apprend le P/APC. «Nous avons des conduites d’adduction très vétustes, d’où les fuites d’eau à répétition », fait remarquer l’édile, selon lequel une équipe de soudage est en permanence sur le terrain, sans pour autant parvenir à colmater les brèches. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, du calcaire charrié par l’eau du réseau, pompée à partir des forages situés sur le lit de l’Oued Sahel, provoque le colmatage des canalisations. Même la qualité de cette eau laisse à désirer, à se fier à de nombreux témoignages de citoyens corroborés par le maire. «Le liquide présente un arrière-goût», nous dit-on. «Ce n’est un secret pour personne, ici l’eau de la desserte publique est boudée par tout le monde», affirme un jeune commerçant de Guendouze qui nous avoue recourir à l’eau de source pour maintenir à flot sa réserve d’eau potable.

N. Maouche

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