Une commune dépourvue de tout investissement

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En l’absence de gisements fiscaux locaux et de rentes communales, la commune d’Ath M’Likèche ne respire que grâce aux subsides que lui verse régulièrement l’Etat central. Le déficit de la trésorerie communale est comblé par l’apport d’une subvention d’appoint. Par conséquent, les projets de développement sont entièrement pris en charge par le budget d’équipement de l’Etat alloué dans le cadre des différents programmes (PCD, PSD, BW, FCCL…). Excentrée par rapport aux grands pôles urbains et un tantinet enclavés, la commune d’Ath M’Likèche n’est pas convoitée par les investisseurs privés, dont l’activité aurait pu tirer la région de son marasme économique et l’arrimer à la navette du développement. Pourtant, en dépit de sa topographie accidentée, chaque crête, chaque clairière est une promesse de richesse, pour peu qu’elle soit défrichée et mise en valeur. Le site d’Aïn Zebda est une autre poule aux œufs d’or. Ce belvédère est encore vierge de tout investissement. «Sa valorisation à des fins de tourisme est un gage d’autofinancement des projets de développement par les ressources qu’il ne manquera pas de générer», estime le premier magistrat de la commune.

Mais cela revient manifestement à se repaître de chimères que d’espérer voir ces projections épouser un contour concret, du moins dans un avenir proche.

N. M.

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