Les bénéficiaires des 64 locaux professionnels implantés à proximité de l’école primaire Ghanem Nacer de l’ancien quartier de Berchiche se trouvent, à ce jour, dans un marasme forcé du fait que mis à part un seul, tous les autres locaux demeurent inoccupés par leurs bénéficiaires.
Un état de fait qui dure depuis 2009, date d’attribution de ces locaux, selon les dires des concernés. Mettant en cause plusieurs contraintes les empêchant de mettre en marche leurs activités respectives, ces derniers évoquent le manque de plusieurs commodités indispensables. « Les locaux ne sont pas encore reliés au réseau d’alimentation en eau, et pour l’énergie électrique. L’APC exige de nous la prise en charge des frais du compteur électrique », souligne Zahir, bénéficiaire d’un local au rez-de-chaussée. En plus, le manque d’une bordure extérieure de sécurité a transformé le site en lieu de consommation de boissons alcoolisées et de toilette publique. Les différentes canettes et bouteilles qui remplissent les lieux et les odeurs qui s’y dégagent en témoignent largement. Dans le même ordre d’idées, il convient de signaler que l’un des bénéficiaires, mécanicien de son état, a reçu une décision d’attribution d’un locale au… 1re étage, du fait que, selon les postulants, l’opération d’attribution desdits locaux est faite par les services de l’APC usant d’un tirage au sort, sans pour autant tenir compte des spécificités de l’activité de chacun des bénéficiaires.
Ces derniers s’accordent à dire que les autorités locales fuient leur responsabilité.
Mohamed Haddad