A Souk El Ténine, comme à Maâtkas, le réseau de la téléphonie fixe existe dans les deux chefs-lieux. Des cyber s ont vite été ouverts par de jeunes propriétaires en vue d’en finir avec les aléas du chômage. Hélas, le pari est loin d’être gagné car les fréquentes déconnexions et la lourdeur de la connexion menacent ces emplois. Les propriétaires ont maintes reprises interpellés Actel et Algérie Télécom dans l’optique d’améliorer le réseau. Hélas, rien n’est presque fait. Car à chaque fois, la lenteur du réseau revient au galop. Une fois les techniciens d’Actel partis, La connexion fait des siennes et s’en va aussi. Les clics sur la souris deviennent vains. Rien ne s’ouvre. Une pétition signée par plusieurs centaines d’Internautes a été déposée au niveau du service concerné pour justement solliciter l’intervention de cet organisme. En effet les techniciens vinrent. Mais le travail effectué n’a pas duré longtemps car la lourdeur et les déconnexions se sont fait plus criardes. Les Internautes boudent les cybers au grand dam des propriétaires qui voient leur fonction et leur gagne-pain menacés de disparition. Un d’entre eux que nous avons rencontré à Souk El Ténine déplorera : «C’est du jamais vu ! La connexion est trop lourde et au moindre caprice de la nature comme c’est le cas actuellement, c’est carrément la coupure de la tonalité. Rien ne fonctionne, ni téléphone, ni fax et encore moins Internet. Actel est interpellée à faire le nécessaire pour améliorer son service. Sinon c’est la faillite qui nous guette. Nous n’aurons alors d’autre choix que celui de changer d’activité. Il parait que les fast foods sont tout indiqués, le fameux tube digestif !» Signalons que l’ensemble des propriétaires de la daïra songe à envahir les bureaux de l’Actel si la situation perdure. Rappelons aussi qu’un projet de fibre optique a été annoncé depuis de nombreux mois, mais le chantier n’est pas encore lancé. En d’autres termes, les peines des Internautes comme celles des propriétaires auront une longue vie.
H. T.