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Un orage, et déjà une multitude de désagréments !

Que ce soit à Souk El Tenine ou à Souk El Khemis, deux communes formant la daïra de Maatkas, le constat est identique.

Dès les premières pluies, les désagréments sont nombreux. Les routes sont devenues impraticables.

Les différents objets charriés par les averses jonchent les chaussées. Les eaux stagnent au beau milieu de la route rendant la circulation très difficile. Les automobilistes, les transporteurs et les citoyens peinent à se frayer un passage sans se mettre au devant des dangers et de la boue. Les avaloirs insuffisants à évacuer les eaux quant ils existent et l’absence de travaux d’entretien, sont à l’origine de ce désastre. A Azmour Amrane, à Tighilt Mahmoud et à Aït Aissi Ouziane ou même aux deux chefs-lieux (Maâtkas et Souk El Tenine), la boue et plusieurs objets hétéroclites drainés par les eaux pluviales renseignent on ne peut mieux sur l’ampleur des dégâts. Ajouter à cela, la coupure du courant électrique pendant la nuit du vendredi à samedi et la coupure du réseau de la téléphonie pendant toutes les journées du samedi et de dimanche passées, le compte y est pour illustrer le laisser-aller auquel sont livrés les populations locales. Pourtant, l’orage n’a duré que quelques minutes, huit pour être exact.

Imaginons que la tempête ait pris un peu plus de temps… et s’il s’agissait de la mousson ou même de pluies interminables qui s’abattent actuellement sur la Thaïlande… A ce sujet un vieillard rencontré à Tighilt Mahmoud, regrettera : «Autrefois, les pluies étaient plus abondantes et le bitume n’existait pas, les canaux d’évacuation non plus, il n y avait que de petites rigoles que les fellahs entretenaient et les eaux allaient où l’on en a besoin. Aujourd’hui, tellement le laisser-aller s’est généralisé et le travail de la terre abandonné à la moindre petite averse, la route est envahie par différents objets et les sillons creusés par les eaux compliquent la situation aux usagers. Il suffit que chacun balaie devant sa maison, pour que de tels dégâts n’arrivent pas. Tout le monde compte sur l’APC et elle ne fait pas grand-chose».

H. T.

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